Sebastian Vettel (Ferrari) gagne et creuse l'écart avec Lewis Hamilton (Mercedes), 4e
Mis à jour 30/07/2017 à 18:30 GMT+2
GRAND PRIX DE HONGRIE - Sebastian Vettel (Ferrari) a tenu bon dans la difficulté pour l'emporter devant son coéquipier bienveillant Kimi Räikkönen, dimanche. Leader du Mondial, l'Allemand a 14 points d'avance sur Lewis Hamilton (Mercedes), qui a tenu parole en redonnant dans le dernier virage la troisième place empruntée à Valtteri Bottas.
Il faut être clair : on n'a pas assisté à une course mémorable, dimanche en Hongrie. La 11e manche du Mondial a produit l'une des processions les plus soporifiques que le Hungaroring ait pu donner depuis 1986, et on ne retiendra que deux ou trois choses de cette dernière course de 2017 avant le break estival.
En premier lieu, le doublé de Ferrari, avec Sebastian Vettel devant Kimi Räikkönen. Parti de la pole position, l'Allemand a fait bondir son avance en tête du championnat du monde de un à quatorze points sur Lewis Hamilton (202 contre 188). Gêné par une direction qui penchait à gauche après une dizaine de boucles, le quadruple champion du monde n'a essuyé aucune attaque de la part de son coéquipier.
En deuxième lieu, Mercedes a montré l'impuissance à jouer un quelconque rôle sur ce tracé sinueux. Ce qu'il restera de ses troisième et quatrième places est le beau geste de Lewis Hamilton envers Valtteri Bottas. Se sentant plus rapide que son coéquipier, le Britannique a proposé à son team que le Finlandais lui ouvre la voie pour aller attaquer Kimi Räikkönen, deuxième en charge de la protection de son leader. En échec, #LH44 a restitué comme promis la troisième place à son collègue dans le dernier virage. Au risque de voir Max Verstappen (Red Bull) débouler.
Alonso s'amuse
Et puis, on pourra peut-être ajouter qu'au départ, le turbulent Néerlandais, finalement cinquième, a joué sa carte personnelle en attaquant sans précaution son partenaire d'équipe, Daniel Ricciardo, pour l'éliminer au bout du compte. Une bévue dont il a été puni de dix secondes d'arrêt.
Enfin, Fernando Alonso (McLaren), sixième avec le meilleur tour en course, a eu son petit succès à l'arrivée. Pour ses 36 ans, il a posé sur un transat de vacances en bas du podium, dans le style des saynètes dont les nouveaux propriétaires de la série sont friands.
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