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Valtteri Bottas (Mercedes) plus que jamais prêt à des consignes d'équipe

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 28/04/2017 à 11:07 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - Valtteri Bottas (Mercedes) sait qu'il n'est pour l'instant pas au niveau de Lewis Hamilton en course et qu'il doit se tenir prêt à lui rendre service.

Valtteri Bottas (Mercedes) au Grand Prix de Russie 2017

Crédit: AFP

Au championnat du monde, la situation est claire après trois meetings : Sebastian Vettel (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes) pilotent dans une catégorie à part et leurs coéquipiers finlandais ont déjà un retard certain. Kimi Räikkönen a seulement la moitié des points de son leader et Valtteri Bottas pointe à 23 longueurs du Britannique.
Chez Mercedes, l'écart a fragilisé Valtteri Bottas, en pole position à Sakhir mais incapable de tenir le rythme de Lewis Hamilton en course. Au point de se voir ordonner deux fois par l'équipe de laisser filer le triple champion du monde. Quelque chose qui pourrait se reproduire très vite.
"Si j'ai des problèmes en course, quelle qu'en soit la raison, si nous sommes dans des stratégies différentes ou que Lewis est bloqué derrière moi ou un truc du genre, je m'effacerai si l'équipe le demande", a expliqué le remplaçant de Nico Rosberg, jeudi en conférence de presse. "J'aime les résultats personnels mais j'ai toujours agi pour l'équipe. Et sur le long terme, c'est ce qui rapporte", a-t-il ajouté.

Ce qui le sépare d'Hamilton ? La gestion des pneus

"Jusque-là, ça se passe très bien professionnellement avec Lewis, tout comme ça l'était avec Felipe [Massa] chez Williams. Nous nous ne voyons pas en dehors des circuits, à part à l'usine comme jeudi dernier", a-t-il conclu.
Pour lui, l'enjeu reste d'être à la hauteur en course, ce dont il s'est montré conscient. "Ça s'est amélioré pour moi à chaque séance de qualification et je sens que je peux tirer plus de la voiture en faisant un joli tour comme à Sakhir mais c'est le dimanche que compte, et de ce point de vue la première course de l'année, à Melbourne, a été la meilleure pour moi. Ce fut une course sans problème", a-t-il rapporté.
"Ce fut critique à Bahreïn pour maintenir les pneus dans la bonne fenêtre et les problèmes de pression ont rendu tout ça plus compliqué", a-t-il ajouté, en référence à l'impossibilité pour Mercedes de corriger ses pressions avant le départ. "Les tests (ndlr : qui ont suivi) m'ont permis d'essayer des choses sur la gestion des pneus et de comprendre deux ou trois choses. Mais les conditions vont être complètement différentes ici en Russie, avec un bitume différent, des températures différentes ; ce sera donc un défi différent."
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