Bonus-malus : l'abandon de Rosberg, la bonne affaire de Hamilton, le rush de Vergne
Mis à jour 22/09/2014 à 17:26 GMT+2
Nico Rosberg (Mercedes) malchanceux, Lewis Hamilton a mené sans faillir à Singapour, où Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) a fait un festival. Voici nos bonus-malus.
Le vainqueur
Lewis Hamilton (Mercedes) avait arraché la pole position pour 0"007 face à Nico Rosberg, mais elle ne lui aura finalement été d'aucune utilité vu le problème rencontré par son coéquipier avant même le départ. Néanmoins, le Britannique, qui avait souffert d'une exploitation problématique des pneus de type "super tendre" aux essais, a dû s'employer pour mettre Sebastian Vettel (Red Bull) à distance. Et son forcing après le restart a été remarquable. Enfin, il a rajouté une petite touche de panache lors de son dépassement autoritaire sur l'Allemand.
Le regret
Le duel entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton, dont on a encore été privé.
L'attaquant
Jean-Eric Vergne. "L'ensemble de l'écurie Toro Rosso a réalisé un travail tout aussi convaincant (que Red Bull). En gérant parfaitement la consommation d'énergie et de carburant, ils ont pu offrir à JEV la possibilité d'aller décrocher la sixième place en piste", a souligné Rémi Taffin, le directeur des activités piste du motoriste Renault. Prometteur aux essais, le Français s'était raté en Q3. Il a montré en course qu'il détenait les clé de la performance chez Toro Rosso, face à un coéquipier qui a fini en détresse (14e). Malgré deux pénalités pour hors-limite (ndlr : le seconde, sur Maldonado, plutôt sévère), il s'est libéré dans le final pour devenir irrésistible dans les roues de Nico Hülkenberg (Force India), Kevin Magnussen (McLaren), Kimi Räikkönen (Ferrari) et Valtteri Bottas (Williams). Une belle brochette de coriaces ! Et une sixième place qui arrive à point nommé pour rappeler aux directeurs d'équipes sa candidature à un baquet en 2015.
Le bonus
Le Championnat relancé.
Le malus
Quand Nico Rosberg parle de "l'autre" après la qualification, et que Mercedes écrit à la place "Lewis" dans son communiqué de presse officiel.
Les stats
100% d'intervention de la voiture de sécurité depuis la création du Grand Prix en 2008 et 0% de doublé pour une écurie.
La déclaration
Sebastian Vettel (Red Bull), deuxième : "Je ne savais pas ce qu'Hamilton allait tenter comme dépassement. Il s'est immédiatement jeté sur moi, avec son DRS alors que je lui avais laissé de la place et qu'il pouvait passer à l'intérieur, au freinage. J'ai dû lever le pied pour pouvoir le laisser me dépasser entre le mur et ma voiture."
Le tour par tour
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