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Nico Rosberg (Mercedes) en pole devant Daniel Ricciardo (Red Bull) à Singapour

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 17/09/2016 à 17:11 GMT+2

GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Nico Rosberg (Mercedes) a obtenu la pole position de la 15e manche du Mondial, samedi dans la cité-état. L'Allemand a devancé l'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) de 0"531 et son coéquipier britannique Lewis Hamilton de 0"704.

Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Singapour 2016

Crédit: AFP

Nico Rosberg est bien parti pour combler ses deux points de retard sur Lewis Hamilton. Dimanche à 20h00 à Singapour - soit 14h00 en France - il attaquera la 15e manche du Mondial en pole position, deux rangs devant son coéquipier de Mercedes, Lewis Hamilton, plus que jamais fragile leader du championnat du monde.
Samedi, sous la lumière artificielle à 35 millions d'euros de la cité-état du Sud-Est asiatique, l'Allemand a sorti un tour absolument sensationnel pour s'octroyer sa 29e pole position en carrière, sur un 17e circuit différent. En 1'42"584 réalisé en pneus "ultra tendre" lors de son premier run, le double vice-champion du monde a d'entrée repoussé le Britannique à 0"704. Sûr de son pilotage au volant d'une W07 mieux équilibrée, il est reparti pour défendre son bien lorsqu'il a été averti des fautes rédhibitoires de son collègue dans les virages 1 et 2, ce qui l'a poussé à ne pas faire de zèle sur ce circuit presque aussi punitif que Monaco.
"C'est l'un de mes trois plus beaux tours en qualification, je suis donc heureux qu'il coïncide avec mon 200e Grand Prix", a déclaré Rosberg.

Ferrari battu par K.-O

Rosberg impeccable, Hamilton en difficulté comme il l'avait déjà été lors du dernier entraînement (des blocages au freinage), Daniel Ricciardo (Red Bull) a saisi sa chance pour s'intercaler en deuxième position, à 0"531. Un bel effort de la part du poleman de Monaco, qui a battu son voisin de stand, Max Verstappen (4e), de 0"213.
Avant le début des essais, Rosberg et Hamilton s'étaient accordés sur le fait que Red Bull serait la menace la plus dangereuse. Mais ils ne se doutaient pas que les pilotes de l'écurie autrichienne choisiraient d'attaquer la course en pneus type "super tendre", afin de rallonger leur premier relais. Pas de doute, donc : les RB12 seront une réelle menace stratégique sur un tracé où les dépassements sont très compliqués (seulement 13 en course en 2015).
Venu pour reconquérir ce qui peut l'être encore, c’est-à-dire la 2e place du championnat Constructeurs, Ferrari a été battu par K.-O. Dès la Q1 lorsque l'on a compris que Sebastian Vettel n'irait pas loin sur trois roues dans les virages à cause d'un bris de barre antiroulis, puis en Q3 quand Kimi Räikkönen n'a pu suivre la surenchère chronométrique, obligé de se ranger derrière l'inaccessible Top 4, à 0"956.

Grosjean encore dans un mur

Les Toro Rosso pour la première fois en Q3 depuis Monaco, Carlos Sainz et Daniil Kvyat se sont qualifiés 6e et 7e, devant Nico Hülkenberg (Force India), Fernando Alonso (McLaren) et Sergio Pérez (Force India).
Pour les Français, samedi a été dans la lignée d'un week-end mal engagé. Romain Grosjean a comme vendredi mis sa Haas dans un mur et Esteban Ocon a un peu plus pris chez Manor la mesure de la concurrence de Pascal Wehrlein en se qualifiant dernier des autos en état de fonctionner. En concédant 0"629 à l'Allemand.
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