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Webber triple la mise

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 30/05/2010 à 11:27 GMT+2

Décidément le plus solide dans le money time, Mark Webber (Red Bull) a conquis sa 3e pole position consécutive, samedi à Tuzla. Lewis Hamilton (McLaren) s'est hissé en 1ère ligne au prix d'un effort sensationnel. Déception et remise en question nécessaire pour Fernando Alonso (Ferrari), 12e...

2010 GP de Turquie Red Bull Webber

Crédit: Red Bull - Gepa

Mark Webber dispose de la voiture la plus rapide du plateau et il en fait un excellent usage, quelles que soient les terrains d'expression proposés. Après Montmelo et Monte Carlo, l'Australien a porté sa Red Bull en tête de grille pour la troisième fois de suite, samedi sur l'Istanbul Park à Tuzla, théâtre de la 7e manche du championnat du monde. N.1 mondial depuis sa victoire en principauté, le pilote de la RB6 N.6 a assené son pilotage sûr en Q3, et spécialement dans le triple gauche du virage N.8, où il paraissait accroché à des rails. Une impression, seulement.
Lors de son premier run avec des pneus tendres, il a eu le privilège de couper la ligne de chronométrage après Sebastian Vettel, et la seconde fois les rôles ont été inversés. Avec le confort de savoir ce que fait son coéquipier ou l'obligation de sortir un chrono, il a confirmé son insensibilité à la pression au moment où tout se décide. Evalué en 1:26.510 puis en 1:26.295, il a gagné ses deux combats face à l'Allemand. Par K.-O. technique même si l'on considère que le jeune allemand a craqué dès le virage N.1 dans son tour décisif, laissant à Lewis Hamilton (McLaren) l'opportunité de briller ; et de se hisser en 1ère ligne dans un tour époustouflant. Le matin, le champion du monde 2008 était sorti à 270 km/h dans le "super 8". Pas effarouché, il a encore essayé de voir si ça passait... Pied dedans pendant six secondes, avec une pointe à 5 G… Finalement, il lui a manqué 0.138 sec.
"Ce ne fut pas un week-end tranquille, à dérouler les choses comme prévu", a déclaré Webber. "Vendredi a été un peu perturbant, mais pas énormément pour être honnête. S'il y avait un problème de moteur à avoir, c'était à cet instant. Ce matin, je n'ai pas eu les essais libres 3 les plus faciles (ndlr : boîte de vitesses bloquée en 4e au début de la séance). Nous nous sommes préparés pour la qualification et ça a commencé à s'arranger. J'étais un peu contrarié mais je me suis dis qu'il fallait que je me donne, que je tire quelque chose de la voiture. J'étais plus à l'aise que ce matin. Ce fut une rude bagarre, nous étions très proches", a ajouté l'Aussie, qui a maintenu l'invincibilité de RBR en qualification cette saison.
"Randy Mandy" pas mieux que "Délicieuse Liz"
"Il faut toujours essayer de pousser la voiture plus loin dans ses retranchements", a expliqué Hamilton, dont la McLaren a performé comme espéré sur ce circuit favorisant son F-duct, resté au stade des essais vendredi chez Red Bull. "Vendredi, je n'étais pas content de l'équilibre mais aujourd'hui je suis parvenu à la régler parfaitement et à comprendre le fonctionnement des pneus. J'ai tout bien fait dans mon tour rapide, je suis très très content. Je ne peux demander plus. Les gars de Red Bull ont été plus ou moins intouchables cette année, c'est un boost pour moi et mon équipe de savoir que nous avons un bon rythme. Et celui que nous avons en course est encore meilleur", a conclu l'Anglais.
Sur la 2e ligne, on retrouvera dimanche à 14H00 Sebastian Vettel (Red Bull) et Jenson Button (McLaren). Le premier pensait que ses derniers résultats en deça de Mark Webber tenait à sa "Délicieuse Liz", mais "Randy Mandy", nom du nouveau châssis qui lui a été attribué, n'a pas résolu ses soucis, loin de là. Le jeune allemand a été gêné par des blocages intempestifs de ses roues avant du à un bris de barre anti-roulis. "C'est frustrant. Tout le week-end j'ai été bien. Voilà, je suis 3e... chanceux de ne pas être 4e", a-t-il souligné, avec l'ironie qui est la sienne quand ça ne va pas. Quant à Button, il pensait qu'être le dernier à abattre sa carte était un avantage, mais c'était sans compter la tentative "banzaï" de l'Allemand, qui roulait juste devant lui. "Etre le dernier sur le circuit peut être une bonne chose parce que ça signifie que la piste est dégage. Mais il y avait évidemment plus de chances que quelqu'un sorte et c'est ce qui est arrivé à Michael [Schumacher], qui était devant moi. Quand le drapeau jaune est déployé, il faut lever le pied", a exposé le champion du monde en titre, victorieux en 2009. Par ailleurs, il a reconnu s'être trompé dans le set-up de sa MP4, qui comprenait une garde au sol trop faible.
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