GP des Etats-Unis d'Amérique 2013 : Fernando Alonso (Ferrari) vise le podium

Fernando Alonso ne manque pas d'audace. Qualifié sixième samedi à Austin à 1'038 de Sebastian Vettel (Red Bull), il pense un podium dans ses cordes dimanche sur le Circuit des Amériques, théâtre du Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique.

"Je suis plutôt satisfait du résultat car après les problèmes que nous avons rencontrés quasiment tout le weekend et même en Q1, nous avions un petit espoir d'aller en Q3", a raconté l'Espagnol après la 18e des 19 séances de qualification de la saison. "Ça montre simplement que beaucoup de choses peuvent changer avec dix degrés de température de plus : ici, nous avons beaucoup souffert pour faire fonctionner les pneus, spécialement lors des essais du matin, lorsque les températures étaient plus basses", a-t-il expliqué.

"Mais vu notre rythme en qualification, je pense que le soleil prédit dimanche nous aidera à faire une bonne course", a-t-il repris. "Ce serait sympa de faire un podium, mais mon but principal est d'aider l'équipe a conquérir la deuxième place du Championnat du monde Constructeurs (ndlr : détenue par Mercedes). A cette fin, nous devrons battre Mercedes, et de façon préférable dès le départ, ce qui conditionnera le reste de la course. Sinon, ça ne sera pas facile, car la partie sale de la piste, ici à Austin, est l'une des pire de l'année."

De son côté, Felipe Massa (Ferrari) n'a pas trouvé la clé des réglages et est sorti en Q2, avec le 15e chrono. "Depuis vendredi après-midi, je ne parviens pas à piloter la voiture correctement, quelque chose ne fonctionne pas et nous ne sommes pas parvenus à trouver quoi", a expliqué le Brésilien, futur pilote Williams. "Je ne pense que nous ayons un problème spécifique, mais il y a véritablement peu d'adhérence, à la fois devant et derrière, et je n'ai pas été suffisamment rapide avec un mélange comme l'autre. C'est très étrange car Fernando a réussi à mieux adapter le package pneumatique et je ne comprends pas pourquoi je ne peux en faire de même, surtout sur cette piste que j'aime beaucoup."

"Si on met à part les Red Bull, je pense que pour le reste du peloton cela a été plus compliqué que d'habitude de comprendre le comportement des voitures", a admis Pat Fry, le directeur de l'ingénierie des Rouges.