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Lewis Hamilton (Mercedes) : "Ça s'est joué au virage n°12, de la même façon qu'en 2012"

Stéphane Vrignaud

Publié 23/10/2017 à 00:59 GMT+2

GRAND PRIX DES ETATS-UNIS - Lewis Hamilton (Mercedes) a vite compris dimanche qu'il pourrait reprendre à Sebastian Vettel (Ferrari) sa première place envolée au départ. Et refaire le coup de 2012.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2017

Crédit: Getty Images

Lewis Hamilton l'a refait à Sebastian Vettel à l'envers. En 2012, le Britannique de McLaren avait arraché la victoire à l'Allemand en passant la Red Bull au freinage du virage du n°12, à 15 tours de la fin. Mais là, il n'a pas eu à trépigner aussi longtemps. Plus rapide que le leader à la Ferrari, le pilote Mercedes a porté une attaque au DRS au 7e des 56 tours, au même endroit que cinq ans plus tôt pour le même résultat. Mais si en 2012 Vettel l'avait aidé en commettant une erreur avant d'aborder la ligne droite au fond du circuit, la Flèche d'argent affichait dimanche 30 km/h de plus que la rossa au radar.
Lors de ce Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique, la W08 n°44 était dans une autre dimension. La plus véloce du plateau texan, la plus économe en exploitation des Pirelli. Finalement, l'Anglais s'est fait à peine peur en perdant sa pole position au coup d'envoi.
"J'ai fait un super départ mais je savais ce qui pouvait arriver et me faire passer", a-t-il exposé à Sky Sports. "Je me suis éclaté à me rapprocher et ça s'est évidemment joué au virage n°12, de la même façon qu'en 2012. C'est ce que j'ai cherché à faire. Et j'ai été un peu surpris que Sebastian ne se défende pas plus."
Pour répondre à sa question, l'Allemand a indiqué qu'il était conscient de la supériorité de la Mercedes et de l'impossible de résister très longtemps.

"Je ne m'attendais pas à avoir un tel rythme"

"Ce fut les des courses les plus plaisantes depuis un moment", a confié l'Anglais sur le podium, au micro d'Usain Bolt. "C'est une sensation incroyable. J'aime cette piste, et je pense que c'est désormais ma préférée. Je ne m'attendais pas à avoir un tel rythme par rapport à Sebastian mais la voiture a été fantastique."
Lewis Hamilton (Mercedes), Usain Bolt, Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2017
"Jusque-là, c'est une année incroyable", a-t-il ajouté, en parlant du quatrième sacre de Mercedes chez les constructeurs. "Un grand bravo à l'équipe. Les gars à l'usine bossent si dur. Ils ont été les meilleurs cette année. C'est une expérience qui rend vraiment humble." Et de conclure : "Il reste trois courses, trois victoires à aller chercher. Allez les gars !"

"La première fois depuis plusieurs saisons que la stratégie n'était pas évidente"

Toujours pour Sky Sports, Niki Lauda, champion du monde en 1975, 1977 et 1984, a précisé que la stratégie avait fait débat. Un seul arrêt ou deux comme Sebastian Vettel (Ferrari), Max Verstappen (Red Bull) ou Valtteri Bottas (Mercedes) ? "C'était ténu entre un et deux stops", a avoué le président non exécutif de l'équipe. "Lewis avait tout sous contrôle, peut-être Bottas (5e) aurait pu utiliser une autre stratégie mais ça n'a pas d'importance. Pour nous, c'est un résultat fantastique."
"C'était la première fois depuis plusieurs saisons que la stratégie n'était pas évidente. Ferrari aurait pu revenir plus fort (sur la fin) et nous n'avions pas beaucoup de data sur la capacité du pneu tendre à aller au bout", a confirmé Toto Wolff, à la chaîne britannique. "Lewis est vraiment au sommet de son art. Depuis la reprise cet été, il n'a fait aucune faute, en étant rapide les samedis. Aujourd'hui, sa gestion des pneus a été sensationelle. Mais c'est tout le groupe qui a rendu la voiture rapide, fiable, et Lewis a été parfait dans l'exécution."
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2017
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