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Départ d'Hamilton, météo, Mur des champions : les clés de la course à Montréal

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 12/06/2016 à 10:57 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - Le poleman Lewis Hamilton (Mercedes) est attendu au premier tournant, dimanche à 20 heures. Et la pluie est redoutée ou espérée. Voici les enjeux de la 7e manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Canada 2016

Crédit: AFP

En pole position, Hamilton doit enfin réussir son départ

Le Britannique n'a plus viré en tête après une pole position depuis le Grand Prix d'Italie 2015 et doit donc tourner la page de Melbourne, Sakhir et Montmelo. S'il pleut, il recevra peut-être l'aide de la voiture de sécurité…

La surprise de samedi à confirmer : Vettel

La SF16-H a gagné en Vmax grâce à une meilleure récupération d'énergie de son nouveau turbo mais une météo variable (froid et humide) peut remettre en cause ces belles promesses. A Monaco, c'est un problème de basse température qui a réduit la fenêtre d'exploitation des Pirelli chez Ferrari et directement affecté les performances de la "rossa".

Le duel attendu : Ricciardo/Verstappen

Red Bull a beaucoup de choses à se faire pardonner et on espère que ses initiatives ne nuiront pas une troisième fois de suite à Daniel Ricciardo, après Montmelo et Monaco. En cas de conditions de piste changeantes, elle devra donner carte blanche à l'Australien qui a prévenu que cette course dira vraiment dire s'il peut nourrir des espoirs au championnat. A 40 points de Rosberg, il rêve encore et demande être traité à la hauteur de son rang de n°3 mondial. La stratégie qu'il suivra par rapport à Verstappen pourrait en dire long.
Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix du Canada 2016

Le regret de la qualification : le fiasco Renault

Kevin Magnussen absent en qualification après avoir fracassé sa monoplace au virage n°7 en essais libres 3, Jolyon Palmer moins déçu qu'il ne le devrait être par sa sixième élimination de suite en Q1 parce qu'il est passé à 0"015 du cut, le constat montréalais n'est pas brillant après le double abandon monégasque. Ailerons, suspensions, plancher, boite de vitesses et châssis endommagé sur la R.S.16 04, le Danois va courir avec un châssis de secours. Bref, les deux phénomènes misent encore sur une météo décousue pour tirer leur épingle du jeu…

Ce que la qualification nous a appris : Qu'Hamilton est bien concentré sur son job

Felipe Massa a eu la maladresse de mettre en doute le professionnalisme de Lewis Hamilton vendredi, trop occupé selon lui à travailler son image de rock star à travers la planète. La vérité est que le Britannique, qui doit régulièrement justifier son mode de vie auprès de confrères qui n'auront jamais l'envergure pour ça, avait les centièmes de son côté samedi face à Rosberg. Et que c'est l'Allemand qui a fini par craquer en Q3. Une autre chose est sûre : Hamilton n'aura pas peur de prendre des risques en termes de stratégie dimanche si une opportunité se présente.
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Lewis Hamilton et Nico Rosberg (Mercedes) après la qualification du Grand Prix du Canada 2016

Crédit: AFP

Le chiffre : 5

Comme le nombre de champions du monde qui ont fracassé une voiture contre le Mur des champions dans l'histoire du Grand Prix du Canada : Jacques Villeneuve (1997, 1999), Damon Hill, Michael Schumacher (1999), Jenson Button (2005) et Sebastian Vettel (2011).

La série en cours

Dans la lignée de Monaco, où Ferrari est en échec depuis 2001, Montréal est une autre terre à reconquérir pour la Scuderia. Michael Schumacher est en effet le dernier vainqueur en rouge, en 2004.

A quoi va ressembler le Grand Prix : Attention aux freins

Le bitume étant peu abrasif, Pirelli prévoit un Grand Prix sur le sec à un arrêt, avec une bascule des "super tendre" vers les "tendre" au 26e des 70 tours au programme. Et des "ultra tendre" au "tendre" au 25e passage.
Aux essais, les plus longs relais pour les trois types de pneus ont été les suivants :
  • 31 tours en "tendre" pour Palmer
    20 tours en "super tendre" pour Hülkenberg
    20 tours en "ultra tendre" pour Grosjean
Sur ce circuit "stop and go", le refroidissement des freins reste l'enjeu le plus important. Attention spécialement à l'usure en fin de course.
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Valtteri Bottas (Williams) au Grand Prix du Canada 2016

Crédit: AFP

La déclaration : Daniel Ricciardo

J'aimerais pouvoir dire que nous avons une chance de nous battre pour la victoire. Notre rythme de course n'était pas excellent vendredi mais il faisait très chaud. Dimanche, il va faire beaucoup plus froid, ce qui pourrait changer la donne car les pneumatiques se comporteront différemment, et il pourrait pleuvoir.
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