Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Va te faire foutre !" : Vettel (Ferrari) craque à la radio en insultant le directeur de course

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 31/10/2016 à 08:03 GMT+1

GRAND PRIX DU MEXIQUE - Sebastian Vettel (Ferrari) s'est mis dans une rage folle après le directeur de course lorsque Max Verstappen l'a bloqué puis l'autre pilote de Red Bull, Daniel Ricciardo, l'a touché sur une attaque, en fin d'épreuve.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix du Mexique 2016

Crédit: Ferrari S.p.A.

Sebastian Vettel était d'humeur massacrante samedi après sa septième place en qualification, frustré par l'impossibilité d'exploiter ses pneus "super tendre". Dimanche, il a produit un premier relais magnifique en gommes "tendre" qui lui a permis de chausser des "medium" très tard dans l'épreuve pour revenir comme un boulet de canon sur Max Verstappen (Red Bull) en fin de course.
Pour lui, c'était l'occasion de saisir un podium inespéré. C'est pourquoi l'opposition scandaleuse du Batave l'a mis dans une colère rarement entendue en direct. Fou de rage, il a insulté Max Verstappen puis le directeur historique des Grands Prix, Charlie Whiting.
Après que le Néerlandais a coupé les virages n°2 et 3, au 68e des 71 tours, pour rester devant lui, en ignorant l'injonction de son équipe de redonner sa position, l'Allemand de la Scuderia a vociféré à la radio, à l'adresse de son adversaire : "Bouge-toi, bouge-toi bordel de merde ! C'est un putain de (bip), voilà ce qu'il est."
Puis, prenant à témoin Charlie Whiting, comme il le fait souvent : "Suis-je le seul à voir ce que je vois ? Il m'a fait rétrograder dans les roues de Ricciardo." Essayant de le calmer, son chef de voiture, l'ingénieur Riccardo Adami, a ouvert le canal : "Charlie dit que..." "Ouais, tu sais quoi, mon message pour Charlie est : "Va te faire foutre ! Franchement, va te faire foutre !", a coupé le pilote.

"Franchement, je vais taper quelqu'un !"

Mais ça, c'était avant la charge maladroite de l'autre pilote de Red Bull, Daniel Ricciardo, en bout de ligne droite, au n°4… Un double contact roue contre roue qui a fini de mettre le sociétaire de la Scuderia hors de lui. "Franchement, je vais taper quelqu'un ! Je pense que j'ai une crevaison à l'arrière droit", a-t-il lancé. Après vérification à la télémétrie, Riccardo Adami l'a rassuré : "Tes pneus sont impeccables, impeccables."
"Il doit me rendre la position, fin de l'histoire", a alors repris Sebastian Vettel. "Charlie dit que non", a répondu Riccardo Adami. "Bien, voilà le message pour Charlie : Va te faire foutre ! Franchement, va te faire foutre !", a conclu le quadruple champion du monde.
Son directeur Maurizio Arrivabene est alors parvenu à le raisonner. "Sebastian, calme toi, calme toi. Ils (Red Bull) sont sous enquête. Je sais que ce n'est pas loyal mais calme toi. Reprend tes esprits et nous en parlerons plus tard.""OK, c'est noté Maurizio", a répondu Vettel.
Max Verstappen se préparait pour la cérémonie du podium lorsqu'il a été prié de quitter la cool room après une pénalité de cinq secondes décidée en un temps record par les commissaires de course. A cet instant, Sebastian Vettel était en train de courir vers le podium pour monter sur la troisième marche.
"J'avais des raisons d'être énervé", a expliqué Sebastian Vettel, au micro de Sky Sports. "Je suis allé voir Charlie immédiatement après l'arrivée. Bien sûr que ce n'était pas correct de dire ça mais j'étais sous le coup de l'émotion. C'était irrespectueux et je suis allé le voir."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité