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Petrov se défend

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/11/2010 à 14:31 GMT+1

Les inconditionnels de Fernando Alonso (Ferrari) ont du mal à encaisser le final d'Abou Dhabi et passent leur colère sur Vitaly Petrov (Renault).

2010 GP du Japon Renault Petrov

Crédit: Renault F1 Limited - LAT

La théorie du complot revient régulièrement en Formule 1. Elle est visiblement le moyen le plus pratique pour triturer une frustration sur le dos d'un adversaire-bouc émissaire. En 2008, les fans de Felipe Massa (Ferrari) avaient mis l'échec de leur poulain sur le compte de Timo Glock (Toyota), qui s'était fait déborder dans l'avant dernier virage du dernier tour de la saison par Lewis Hamilton (McLaren). Il avait alors permis au Britannique de saisir l'indispensable 5e place pour se couronner. Pas franchement réputé pour faire de cadeaux en piste, l'Allemand avait focalisé la colère d'une frange de radicaux, qui pour certains n'avaient pas réalisé ce qui s'était passé en voyant la scène en direct de la McLaren doublant la Toyota en détresse pneumatique. L'incrédulité puis l'incompréhension avaient laissé la place à la colère.
Le 14 novembre dernier, les partisans de Fernando Alonso avaient pesté en regardant leur champion buter irrémédiablement sur la Renault de Vitaly Petrov, 6e, pendant le Grand Prix d'Abou Dhabi, et perdre ses dernières illusions mondiales. Cependant, le scenario catastrophe, résultant d'une erreur stratégique de la Scuderia, a fini par se muer en mise en cause pour le pilote russe. "Sur ma page Facebook, beaucoup m'accusent d'avoir bloqué Alonso. C'est n'importe quoi, je n'ai rien fait de mal, mais c'est Ferrari qui a fait une erreur tactique", se défend le pilote de Renault dans le quotidien Bild, mercredi. "J'ai contenu pendant 39 tours Alonso, personne ne m'a dit par radio qu'en faisant cela, j'allais offrir le titre à Sebastian [Vettel]", a-t-il ajouté.
Le débutant de 26 ans, en passe d'être reconduit pour 2011, a aussi commenté le geste de mauvaise humeur du champion du monde 2005 et 2006, à son endroit dans le tour d'honneur : "Il était complètement détruit, mais cela ne se fait pas, j'étais simplement plus rapide que lui."
Classé 7e de cette course qui avait consacré Sebastian Vettel (Red Bull), Fernando Alonso avait besoin d'une 4e place pour conserver définitivement son rang de N.1 mondial qu'il détenait avant le départ. En supposant qu'il aurait pu passer Vitaly Petrov (Renault) sur ce circuit anti-spectaculaire, il aurait ensuite du s'attaquer devant lui à Nico Rosberg (Mercedes) puis à Robert Kubica (Renault), qui avait un temps retenu Lewis Hamilton.
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