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"Les slicks me vont bien"

Eurosport
ParEurosport

Publié 20/01/2009 à 10:00 GMT+1

Nick Heidfeld (BMW) est un pilote de plus à se réjouir du retour des pneus lisses. Il va attaquer 2009 avec de l'ambition : "Nous voulons nous mêler à la lutte pour la couronne mondiale".

Quelle est l'importance du talent en F1 et quelle est la part du succès qui revient au travail ?
Nick Heidfeld : Pour moi, le talent implique l'instinct, la maîtrise de la voiture, le plaisir du pilotage et, enfin, la vitesse pure. On ne peut pas l'apprendre et le talent est donc le point essentiel. Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas travailler sur de nombreux points. La saisie des données est extrêmement complexe et instructive. Lire les données et en tirer les bonnes conclusions demande beaucoup de temps et de concentration.
Quelle est la chose la plus importante que vous ayez apprise en 2008 ?
N.H. : Que cela en vaut la chandelle de garder la tête froide en toute circonstance.
Qu'attendez-vous de la réintroduction des slicks ?
N.H. : Ces dernières années, j'ai toujours dit que les slicks étaient la première modification que je souhaiterais voir se réaliser. Je suis donc très heureux qu'on nous les rende. Il faut tout simplement des slicks sur une voiture de F1. Déjà, c'est beaucoup plus beau à voir et je n'ai jamais aimé que l'on accepte des compromis justement sur la seule interface permettant de transmettre la puissance et les qualités du bolide sur la route. Je pense que les slicks vont bien avec mon style de conduite. Mais les voitures et les pneus de Formule 1 sont extrêmement complexes, surtout avec tous les changements à venir. Je ne saurai de ce fait en dire plus qu'une fois que nous aurons acquis une certaine expérience avec la F1.09 et que nous aurons une comparaison avec la concurrence.
De quoi vous sentez-vous capable ainsi que l'équipe en 2009 ?
N.H. : C'était assez impressionnant de voir comment nous avons réussi en 2006, en 2007 et en 2008 à atteindre les objectifs que nous nous étions fixés. Normalement, je dirais donc que nous allons sans doute y parvenir aussi en 2009, puisque nous voulons nous mêler à la lutte pour la couronne mondiale. Mais dans la nouvelle saison, le nouveau règlement bouleversera tellement de choses que les rapports de forces pourraient être chamboulés. J'espère cependant beaucoup que nous serons parfaitement à la hauteur.
Vous vous intéressez à l'art ; avez-vous un objet préféré ?
N.H. : Oui, il s'agit d'un tableau de l'artiste canadien Zilon. Il s'appelle « Démons » et est déjà accroché depuis quelques années sur le mur face à la table de notre salle à manger. Au premier coup d'oeil, on ne voit que des lignes multicolores et d'épaisses taches de couleur, plutôt chaotiques. Puis, on découvre les visages des démons. D'abord un seul au milieu, puis de plus en plus, ils sont partout. Le tableau est fascinant. Je l'ai acheté à Montréal. J'aime bien les galeries dans la vieille ville. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'espère pouvoir y retourner bientôt !
Votre parc de véhicules à la maison ne cesse de grandir. Quelles sont vos voitures ?
N.H. : J'ai une BMW M3 qui me procure beaucoup de plaisir, et un X5 assez grand pour transporter aussi les enfants et le chien. Le X5 n'est pas seulement très habitable, il est aussi idéal dans les montagnes suisses où il y a souvent de la neige. Patricia roule aussi en MINI Cooper S. Quant aux voitures historiques, je possède une Coccinelle Cabriolet de 1967. Je tiens beaucoup à cette voiture, ma mère a toujours roulé en Coccinelle Cabriolet, même aujourd'hui. C'est pour moi le plus beau cabriolet au monde, à cause de sa sonorité et bien sûr à cause des souvenirs. Quant au style, la Ford Mustang m'a également séduit. J'ai une Fastback de 1965. Et puis, il y a aussi une Fiat 500 de 1966 dans mon garage.
Pas de voiture de sport donc ?
N.H. : Si. Mais si je dis que je possède une Ferrari, une Porsche ou une Lotus, les gens diront que je frime. Et ce n'ai pas mon truc.
Quand avez-vous peur ?
N.H. : Au volant du bolide de course, je n'ai pratiquement jamais peur. À moins que le tête-à-queue ou l'accident se soit déjà passé et que l'on sait que l'impact est inévitable. Ça, c'est bien sûr un moment où l'on ressent la peur. Sinon, la peur me fait toujours penser à mon enfance : tout le monde disait alors que je n'en avais pas. Quand il s'agissait de grimper quelque part ou de faire des bêtises, j'étais toujours parmi les premiers.
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