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Entre bain de foule et récupération, les Experts ont débuté leur préparation

ParAFP

Publié 27/12/2016 à 16:46 GMT+1

MONDIAL 2017 - L'équipe de France de handball a démarré sa préparation en vue du Mondial 2017 en janvier prochain à Capbreton. Au menu, récupération après un début de saison intense en club et moments de détente avec les supporters déjà présents pour soutenir les tenants du titre à 15 jours du début de la compétition.

Thierry Omeyer s'étire durant la préparation de l'équipe de France de handball à Capbreton, le 27 décembre

Crédit: AFP

Dédicaces, selfies : à deux semaines du Mondial (11-29 janvier) organisé en France, les "Experts" ont entamé leur préparation dans la décontraction sous le soleil de Capbreton. Mais sans perdre de vue que la pression est sur leurs épaules. "C'est la rançon de la gloire", plaisante le manager général des Bleus, Claude Onesta, en voyant les quelque 400 supporters venus assister mardi à l'entraînement des champions du monde en titre dans le gymnase de la station balnéaire landaise où les "Experts" viennent tous les ans en stage depuis 2008.
Au programme, entre Noël et le Nouvel An, préparation physique à deux pas de l'océan dans les installations du Cers (centre européen de rééducation du sportif). "On a un certain nombre de joueurs qui arrivent passablement fatigués et il va falloir leur permettre de récupérer au mieux", souligne Onesta, en évoquant le cas de la star Nikola Karabatic, qui souffre d'une entorse bénigne de la cheville.

La force de l'habitude

"Mais ce n'est rien, ce sont des problèmes qui vont rentrer dans l'ordre très rapidement", assure la figure emblématique du hand français qui a passé le témoin en septembre au duo d'entraîneurs Didier Dinart-Guillaume Gille après 15 ans sur le banc (2001-2016) et huit titres (deux tournois olympiques en 2008 et 2012, trois Mondiaux en 2009, 2011 et 2015 et trois championnats d'Europe en 2006, 2010 et 2014).
Dans les Landes jusqu'à vendredi, les "Experts" poursuivront leur préparation début janvier à Toulouse, Montpellier et Paris et entreront dans le vif du sujet avec une double confrontation amicale face à la Slovénie (à Toulouse le 6 janvier et à Montpellier le 8) avant d'entamer le Mondial le 11 face au Brésil. Non sans pression: celle de tenant du titre d'abord, mais surtout celle de pays organisateur.
"Le compte à rebours est lancé (...) et il y a énormément d'attente. Et comme on avait gagné en 2001, on essaiera d'être à la hauteur en 2017", souligne Didier Dinart.

La victoire pour seul objectif

"Il est bien évident que pour nous, le seul objectif que l'on ait c'est de le gagner", renchérit Onesta. "Quand un Mondial est organisé en France, comment pourrait-on expliquer aux gens qu'on n'a pas l'ambition de le gagner alors qu'on va gagner des Mondiaux chez les autres ? Mais on sait aussi que gagner relève de l'exploit. A chaque fois".
D'autant plus quand on est attendu. Par ses adversaires et son public. "Plus personne ne peut envisager une compétition que l'on ne gagne pas" estime Onesta.
Même quand on perd en finale, on a l'impression d'avoir trahi la population.
"Et quand vous avez le sentiment de trahir votre public, le poids qui pèse sur vos épaules devient très très lourd. Autant ça peut être vraiment une vague que l'on surfe, autant quand ça marche pas bien, ça devient quelque chose de très compliqué à gérer. Mais depuis quelques années, on a l'habitude", sourit-il.
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