PSG, XV de France, Arsenal, Tsonga : l'actu sur un plateau du 5 octobre 2015

Un Classique, c'est fait pour s'en souvenir. Hier soir, c'était carrément pour l'Histoire. Une ouverture du score de Marseille par une tête de Batshuayi (30e) et le reste réglé en trois minutes et deux penalties plus tard par Ibrahimovic (41e, 44e) pour remettre le PSG devant (2-1). Et déloger Pauleta au rang de meilleur buteur du club. Rien d'inéluctable dans tout ça pour l'OM, qui a manqué un penalty par Barrada (55e). Voilà le PSG leader avec 5 points de marge sur Angers. Et l'OM et ses questions existentielles scotchés à la 16e place.

Jo-Wilfried Tsonga commence-t-il à trouver la saison un peu longue ? Il a été battu dès son entrée en lice par l'Autrichien Andreas Haider-Maurer, 64e mondial, 7-6, 6-2.

Les Irlandais sont formidables. Et pas rancuniers. Ils avaient laissé notre Onze aller un peu à leur place à la Coupe du monde en 2010. Leur XV a qualifié nos Bleus en même temps qu'ils gagnaient leur billet pour les quarts. 16-9 contre l'Italie, pour le coup éliminée, ce n'est pas la folie mais un dernier match de réglages avant la grande explication pour la première place du groupe, samedi prochain.

Il y avait une classe d'écart entre le virevoltant Arsenal et le laborieux leader Manchester United à l'Emirates, où les Gunners ont plié l'affaire en 15 minutes grâce à Alexis Sanchez (6e, 20e) et Ozil (7e). City désormais au pouvoir, Arsenal remonte 2e juste devant MU. Loin devant Chelsea et son Mourinho sursitaire depuis la leçon prise samedi à Stamford Bridge contre Southampton (1-3).

Football - Primera A : Boca Juniors et Carlos Tevez filent vers le titre, forts d'une victoire contre Crucero del Norte (1-0) qui les place 6 points devant San Lorenzo à trois journées de la fin.

Football - Liga : Karim Benzema a marqué dès la 9e minute - ça fait de lui le nouveau meilleur buteur du championnat - et le Real s'est vu leader jusqu'à la 83e, quand Luciano Vietto a arraché l'égalisation pour l'Atletico (1-1), dans le choc de la 7e journée. Pour un point, Villarreal fait donc toujours la course en tête.

Football - Bundesliga : sur sa pelouse, le Bayern a surclassé Dortmund (5-1) dans le choc de la 8e journée. Robert Lewandowski ? Il a évidemment marqué, deux fois. Après cette 8e victoire en autant de matches, Munich dispose de 7 points d'avance sur le Borussia.

Football - Premier League : le nul dans le derby de la Mersey contre Everton (1-1) a été de trop : la direction du FC Liverpool a renvoyé le manager Brendan Rodgers.

Cyclisme - Tour de Lombardie : Vincenzo Nibali a effacé l'image du tricheur maladroit sur la Vuelta en remportant la "Classique des feuilles mortes". Il a fêté ce premier "monument" sur le podium avec l'Espagnol Dani Moreno (Katusha) et le Français Tibaut Pinot (FDJ).

Quand Nemeth part de son camp pour marquer, c'est toute la MLS qui régale.

Le PSG avait Rihanna dans ses tribunes mais le XV d'Argentine n'était pas en reste avec Diego Maradona dans son vestiaire après la victoire contre Tonga (45-16). Franchement, vous préférez qui ?

Ce n'est pas un hasard si le top 20 exceptés Federer et Murray commence à jouer ce lundi en Asie : Pékin et Tokyo sont des ATP 500. Cela n'a pas échappé à Djokovic, Nadal et Tsonga qui ont choisi l'étape chinoise, Wawrinka, Nishikori, Simon et Gasquet qui ont opté pour le Japon.

Les organisateurs du Giro expliquent à 12h00 en détails le parcours du tracé 2016, dont on sait presque tout depuis qu'un bogue informatique en a révélé les principaux secrets. Ils diront donc pourquoi ils ont choisi les Pays-Bas comme départ et pourquoi ils renoncent à la tradition milanaise pour la faire arriver à Turin.

Le leader Dijon referme la 10e journée à 20h30 face à Tours, calé à la 14e place du classement. Une nouvelle victoire propulserait le DFCO 6 points devant son dauphin, le FC Metz.

Quand un champion rencontre un autre champion... En clôture de la 2e journée, Limoges, titré en 2014 et 2015, reçoit à 20h30 Nanterre, son prédécesseur au palmarès.

Il y a un an, l'image d'un bolide venu s'arrêter net contre un tracteur au Grand Prix du Japon nous glaçait. Un effroi, une incompréhension révoltante aussi devant un tel drame. Des mois de combat puis, au bout de l'inéluctable, l'immense tristesse. Nous garderons à jamais un souvenir ému et admiratif pour cet espoir talentueux et ce garçon charmant qu'était Jules Bianchi.