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De la terre à la lune

Eurosport
ParEurosport

Publié 28/12/2009 à 22:29 GMT+1

Incroyable année pour Roger Federer. On le croyait condamné à subir le joug de Rafael Nadal, mais le Suisse a enchainé les moments de grâce. Vainqueur sur la terre de Roland-Garros qui se refusait à lui, il a également triomphé à Wimbledon pour redevenir n°1 un mondial. C'est le n°2 de notre Top 10.

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Crédit: Eurosport

15 membres de la rédaction d'Eurosport.fr ont participé au vote, désignant leurs 10 sportifs les plus marquants de l'année 2008. Des points sont attribués à chacun, une première place rapportant 10 points, une deuxième neuf, et ainsi de suite.
LE CLASSEMENT
1.
2. Roger Federer (Suisse - Tennis) 129 points
3. Lionel Messi (Argentine - Football) 99 points
4. Sébastien Loeb (France - Rallye) 63 points
5. Valentino Rossi (Italie - Moto) 61 points
6. Cesar Cielo (Brésil - Natation) 53 points
7. Alberto Contador (Espagne - Cyclisme) 45 points
8. Jenson Button (Grande-Bretagne- F1) 38 points
9. Kobe Bryant (Etats-Unis – Basketball) 24 points
10. Kenenisa Bekele (Ethiopie - Athlétisme) 21 points
2e - 129 pointsNom : FedererPrénom : RogerSport : TennisAge : 28 ansPays: Suisse
. POURQUOI LUI 
Eclipsé l’an dernier par l’accession au pouvoir de Rafael Nadal, l’astre Roger Federer a retrouvé en 2009 un éclat dont beaucoup, il faut bien l’admettre, ne le croyait plus capable de se parer. Son talent était certes intact, mais il semblait y avoir quelque chose d’inexorable dans la montée en puissance de Nadal. La victoire de celui-ci à Wimbledon, en juillet 2008, avait marqué, croyait-on, une passation de pouvoir définitive. Le premier sacre du Majorquin à l’Open d’Australie, début 2009, acquis en battant Federer en finale, avait confirmé cette tendance.
Certains commençaient même à se demander si "Rodgeur" ne buterait pas sur le record de victoires en Grand Chelem de Sampras. Au cœur de l’hiver, qui aurait donc pu imaginer que, six mois plus tard, le Suisse aurait non seulement égalé mais battu les 14 majeurs de son illustre aîné américain, repris sa couronne à Wimbledon, triomphé pour la première fois à Roland-Garros et conquis à nouveau la première place mondiale ? Ses fans les plus fidèles, peut-être. Mais l’observateur neutre des choses du tennis, au soir de sa défaite à Melbourne face à Nadal, n’aurait pas misé un franc suisse sur une telle razzia.
La chose est d’autant plus remarquable que, dans l’histoire du tennis, les fins de règne sont souvent sans appel. Quand Borg a abandonné les clés du circuit à McEnroe en 1981, ce fut pour de bon. Et les exemples sont légions. On n’avait d’ailleurs plus vu depuis 20 ans et Ivan Lendl un ancien numéro un finir une saison à cette place après l’avoir cédée un an plus tôt. Alors, qu’a-t-il manqué à Federer pour grimper d’une petite marche et s’imposer comme notre numéro un (place que lui ont tout de même attribué 4 des 11 votants de la rédaction) ? Peut-être d’avoir aligné une 6e victoire consécutive à l’US Open, qui aurait fait de lui le premier joueur depuis les années 20 à garder six années de suite un titre majeur.
Sa courte défaite en finale à New York face à Juan Martin Del Potro ne l’a pourtant pas frustré bien longtemps. Il ne l’aurait probablement pas échangé contre sa victoire parisienne. Après trois échecs en finale Porte d’Auteuil face à Nadal, il avait su profiter à la fin du printemps de la sortie prématurée de son bourreau espagnol pour conquérir son dernier Graal. Lui qui fut si longtemps le meilleur joueur du monde était enfin devenu, l’espace d’une quinzaine, le meilleur joueur de la terre battue, qui ne fut jamais aussi mal nommée en ce qui le concerne. Oui, ce fut bien l’année de tous les bonheurs, puisque l’homme, papa de jumelles depuis cet été, aura été aussi comblé que le champion. Ce n’est pas peu dire…
. 2009 EN 5 DATES
1 er février : Pour la 5e fois de sa carrière, Federer s’incline en finale d’un tournoi du Grand Chelem face à Rafael Nadal. Cette fois, c’est en Australie, où le Suisse cède en 5 manches. Il termine en larmes et le patron du circuit semble plus que jamais l’homme de Manacor.
17 mai : Un tournant dans la saison. Sevré de titres depuis le début de l’année, le Bâlois entame une période faste qui le verra gagner 32 matches sur 33 jusqu’à la finale de l’US Open. A Madrid, il domine Nadal en finale sur ses terres, à double titre, devant son public et sur sa surface fétiche. Il se relance avant Roland-Garros.
7 juin : Robin Soderling devient le meilleur ami de Federer. A la surprise générale, le Suédois devient le premier joueur à battre Rafael Nadal à Roland-Garros, dès les huitièmes de finale. Une aubaine pour Federer, qui voit ainsi disparaitre le seul joueur à l’avoir battu à Paris depuis cinq ans. Laborieux, le Suisse passe près de la sortie face à Haas ou Del Potro mais atteint tout de même la finale, où il ne fait qu’une bouchée de Soderling. Il égale les 14 titres de Sampras en Grand Chelem et accroche le seul majeur qui lui manquait. Il se libère de ses derniers démons.
5 juillet : Quatre semaines après sa victoire parisienne, Federer reprend son bien à Wimbledon, où il signe sa 6e victoire, à une marche de Sampras, et retrouve du même coup la place de numéro un mondial. C’est son 15e titre du Grand Chelem. Un record absolu. Mais que la finale face à Roddick fut compliquée, l’Américain ne cédant qu’une seule fois son service de tout le match… sur son dernier engagement. Federer s’impose 16-14 au 5e set, le plus long de l’histoire du tournoi.
13 septembre : Après avoir atteint sa 22e demi-finale consécutive en Grand Chelem (invraisemblable record toujours en cours) et sa 21e finale en carrière (autre record), le Suisse échoue en finale à l’US Open face à Juan Martin Del Potro en passant tout près d’un 6e sacre de rang à New York. Jusqu’ici, Federer n’avait jamais perdu une finale à ce niveau face à un autre joueur que Rafael Nadal.
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