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Etape 5 : les déclarations

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ParEurosport

Publié 04/01/2005 à 15:00 GMT+1

Voici ce qu'ont dit McRae (Nissan), Serieys (Mitsubishi), Despres (KTM), Frétigné (Yamaha) à l'arrivée de l'étape 5 du Dakar 2005, mardi.

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Crédit: Eurosport

Colin McRae (Nissan, vainqueur de l'étape 5 autos) : "La spéciale était vraiment cassante, de quoi détruire l'auto. Nous avons crevé une fois, mais je pense que sur un tel terrain même en étant prudent, il était difficile d'éviter ce problème. Il y avait des portions très rapides, mais nous avons essayé de garder le bon rythme en ménageant le Pickup. Une quatrième victoire d'étape sur le Dakar, ce n'est pas mal ! En fait cela me fait très plaisir..."
Giniel de Villiers (Nissan, 2e à 6 min 15 sec) : "Il y avait tellement de pierres, de quoi faire souffrir la voiture. Dans le premier chott, nous nous sommes perdus dans la poussière et avons heurté une énorme pierre, heureusement avec le ski avant. Cela a soulevé la voiture mais sans dommage. Juste après nous avons réduit l'allure. Nous avons eu une crevaison comme beaucoup d'autres et avons dû changer la roue. Nous avons fait une bonne spéciale et ce résultat est sympa pour nous mais aussi pour Nissan. Nous ne sommes qu'au début des difficultés."
Ari Vatanen (Nissan, 12e à 15 min 26 sec) : "Je me suis régalé au début de la spéciale, j'ai rattrapé Giniel au bout de 70 km et nous avons roulé un moment dans sa poussière. Malgré ce handicap, nous avons pointé en tête au CP2. Puis nous avons crevé deux fois. Mais 5 km avant l'arrivée, la voiture est devenue une propulsion... a fallu vraiment lever le pied pour parvenir à l'arrivée et à la fin de la spéciale nous avons cassé autre chose. Pour arriver au bivouac, nous avons dû être remorqués.. Le plaisir de piloter est toujours là. Un seul regret, nous aurions pu faire un triplé !"
Dominique Serieys (Mitsubishi, team manager) : "Hiroshi Masuoka a touché une pierre au niveau du côté avant droit de la voiture. Il était parti avec une grosse cadence. Il a peut-être été piégé par la poussière ou victime d'un excès d'optimisme."
Jean Louis Schlesser (Schlesser, 15e à 23 min 14 sec) : "Il n'y avait qu'une piste aujourd'hui et il était très difficile de doubler les motos. Ensuite, nous avons crevé ce qui nous a incité à ralentir pour éviter une seconde crevaison."
Cyril Despres (KTM, 3e à 3 min 30 sec) : "Après 4 kilomètres de spéciale, mon "Trip" principal s'est cassé, ce qui m'a contraint à utiliser mon "Trip" de secours, qui est situé plus bas et qui est donc moins efficace. Sachant que j'ai passé la plus grande partie de la journée à ouvrir la piste ce problème de "Trip" me coûte un peu de temps. Ensuite il y a eu un peu de confusion au ravitaillement et j'ai à nouveau perdu 1 minute, par conséquent ce ne fut pas une journée brillante. Le positif de cette journée reste cette longue spéciale au cours de laquelle j'ai eu plaisir à piloter".
Alfie Cox (KTM, 4e à 5 min 59 sec) : "Les 300 premiers kilomètres comportaient beaucoup de pierres et il fallait être vigilant pour les pneus. Ensuite les 40 derniers kilomètres étaient des pistes de sable et j'ai pensé que j'avais un problème avec mon bib-mousse, en fait l'arrière ne faisait que bouger normalement dans le sable."
Fabrizio Meoni (KTM, 6e à 7 min 44 sec) : "J'attends le sable et la navigation, pour l'instant je vais à mon rythme car si je ne vais pas gagner le rallye au Maroc, je peux facilement le perdre."
David Fretigne (Yamaha, 7e à 10 min 30 sec) : "La journée n'a pas trop bien commencé pour moi. Il y avait des camions qui soulevaient énormément de poussière et en doublant l'un d'entre eux j'ai raté un changement de direction. J'ai parcouru 5 km avant de me rendre compte de mon erreur et j'ai dû perdre au moins 6 minutes. Ensuite tout s'est bien passé, mais c'est dommage car, sans cette erreur, je pouvais terminer dans les trois premiers. En rattrapant les autres motos, j'ai pu me rendre compte que ma moto était vraiment compétitive. Il ne me manque que de la vitesse de pointe. Alors que les plus rapides peuvent rouler à 180, moi je ne peux aller au delà de 150. D'un autre côté, je manque encore d'expérience, ce n'est que mon second Dakar, et piloter une 'petite' moto signifie que je ne risque pas beaucoup d'ennuis!"
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