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"Le podium est mérité"

ParVolkswagen Communication

Publié 16/01/2005 à 14:00 GMT+1

Pour Jutta Kleinschmidt, la 3e place finale du Dakar 2005 -l'objectif initial- signifie que la période d'apprentissage de Volkswagen sur les pistes africaines est terminée. Etapes de sable à part, " nous avons montré que nous tenons bien la cadence", esti

En 1999, vous avez été troisième du Dakar, en 2001, vous avez fêté la victoire et en 2002 la deuxième place. Que ressentez-vous face à votre quatrième podium ?
Jutta Kleinschmidt : C'est pour moi un podium particulier. Car lorsque nous avons disputé en 2003 notre premier Dakar avec Volkswagen, je savais que nous avions 'une traversée du désert' devant nous, avant que le team et les voitures ne soient à la hauteur. Avec notre podium, nous avons montré qu'il faut compter avec nous.
Quel a été pour vous le moment le plus chaud du Dakar 2005 ?
J.K. : Lors d'un rallye, il y a chaque jour des moments où on a une poussée d'adrénaline. Le moment le plus chaud, c'était sans doute la 14e étape avec ses 520 kilomètres. Nous étions heureuses d'avoir bien passé un gué piégeur et d'entamer une piste dégagée. Mais puis, ça a fait pfff... et la direction avait rendu l'âme. Au premier moment, j'ai pensé pouvoir continuer, car il était seulement difficile de tourner le volant. Mais puis, rien n'allait plus. J'ai perdu presque tout espoir de garder ma 3e place et je me suis résignée à attendre notre camion. Lorsque mon coéquipier Robby Gordon s'est arrêté, je ne savais pas s'il était possible de changer la direction. Nous pensions que cela allait durer une éternité. Puis, j'étais heureuse que cela a marché dans les temps. L'étape vers Tichit était également une sale journée. Nous avons dû bien calculer notre coup avec le gazole et à l'arrivée, nous n'avions plus que trois litres dans le réservoir.
A propos d'équipe - comment l'équipe de Volkswagen a-t-elle évolué ?
J.K. : Le team a fait de gros progrès. Il a été beaucoup plus professionnel que l'année passée et pour l'année prochaine, nous allons sans doute encore apprendre et améliorer certaines choses.
Comment la coopération avec vos coéquipiers Bruno Saby, Robby Gordon et Juha Kankkunen a-t-elle fonctionné ?
J.K. : Cela a très bien marché avec tout le monde. Mais nous avons des caractères différents. Juha Kankkunen est tout simplement cool et nonchalant. Robby Gordon a commencé très fort, et sur la fin du rallye, il a rempli son contrat et sauvé notre 3e place. Quant à Bruno Saby, cela fait pas mal de temps que je le connais et on s'entend très bien. Tous les trois ont fait un super boulot - c'était vraiment génial.
A partir de quel moment avez-vous cru au podium ?
J.K. : On commence à y croire lorsqu'on voit que ce n'est pas irréaliste. Le Race-Touareg est bien adapté à des rallyes durs, nous n'avons eu que de petites pannes. Il est vrai que Mitsubishi est plus fort sur les étapes de sable, mais les autres jours, nous avons montré que nous tenons bien la cadence.
Est-ce que les tempêtes de sable ont miné le moral ?
J.K. : C'est vrai que le mauvais temps était embêtant. Normalement, ce rallye nous réserve des paysages somptueux. Mais cette fois, nous n'avons pas eu ce plaisir des yeux, car avec le ciel maussade, le paysage semblait être plutôt triste.
Le moteur TDI de Volkswagen a démontré sa compétitivité au Dakar. Qu'en pensez-vous en tant que physicienne ?
J.K. : Jusqu'ici, le Dakar n'a vu que des moteurs à essence à la victoire, notre place sur le podium est le meilleur résultat d'un diesel à ce jour. Nous avons distancé de nombreuses voitures à essence. C'est un exploit - et il montre que la technique TDI réussit, qu'elle est bonne et extrêmement fiable.
Que souhaitez-vous pour le prochain Dakar ?
J.K. : Pour Volkswagen, je souhaiterais qu'on dispose à nouveau d'une équipe performante permettant de se battre pour la victoire au scratch et peut-être même d'aller chercher la victoire au scratch de par nos propres moyens. Ce serait bien sûr formidable qu'à la fin, c'est moi qui arrive en tête. Mais si je devais être derrière, j'essaierai bien évidemment d'aider mes coéquipiers devant, car après tout, il s'agit du succès pour Volkswagen. Du côté de l'organisation, je souhaiterais un tracé avec plus de dunes et moins d'herbes à chameaux. Ce serait également bien d'avoir moins de passages hors piste, car les ruptures de terrain et autres saignées sont très dangereuses. Cela permettrait sans doute de réduire le nombre des accidents.
Quelles améliorations apporteriez-vous sur votre Race-Touareg ?
J.K. : Le Race-Touareg est déjà très bon. Mais on pourrait encore améliorer certains points sur le train de roulement, surtout pour mieux passer dans l'herbe à chameaux. J'aimerais aussi avoir une visibilité un peu meilleure et une caractéristique moteur un peu meilleure, surtout dans les bas régimes pour les passages dans le sable.
Après 16 jours de rallye dans le désert - qu'est-ce qui vous a manqué le plus ?
J.K. : Un bon bain, un beau lit et une vie sans poussière.
Quel a été le plus beau moment du rallye ?
J.K. : Lorsque nous sommes arrivées au Lac Rose à Dakar et que nous savions que la 3e place était vraiment acquise.
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