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Federer : "Un été magique"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 21/08/2012 à 12:59 GMT+2

Net vainqueur du Master 1000 de Cincinnati, Roger Federer a envoyé un signal fort à ses rivaux. A 31 ans, une sixième victoire à l'US Open est plus que jamais d'actualité pour le trentenaire le plus fringant vu sur un court depuis Andre Agassi.

TENNIS Cincinnati 2012 Roger Federer

Crédit: AFP

L’âge semble ne pas avoir prise sur lui. Roger Federer vient de fêter ses 31 ans mais, à Cincinnati, il a réalisé un tournoi digne des plus grandes heures de sa domination sur le circuit ATP. "C’était pourtant mon tournoi de reprise, s’en étonnait lui-même le Suisse au moment de soulever son cinquième trophée dans l’épreuve – un record – et ça n’est jamais évident de passer d’une surface à une autre." Sur dur, la surface la plus homogène du circuit, sur laquelle il n’avait plus battu Novak Djokovic depuis bientôt deux ans, Federer a fait preuve d’une marge que même son récent Wimbledon victorieux ne laissait pas forcément présager. En cinq matchs à Cincinnati, il n’a pas abandonné le moindre set, pas perdu une seule fois son service, et même seulement concédé trois balles de break dans toute sa semaine !
La finale, face à son dauphin au classement mondial Novak Djokovic, fut sans doute la pièce maîtresse de son œuvre dans l’Ohio : "Numéro 1 contre numéro 2, vous ne vous attendez jamais à gagner aussi nettement", commentait à chaud le Suisse, tout sourire. Car le résultat du travail fourni avec Paul Annacone, ancien entraîneur de Pete Sampras engagé pour négocier un important virage dans sa carrière, a sauté aux yeux dans toute son excellence : toujours aussi efficace au service, planté sur sa ligne pour dicter le jeu et capable de trouver une longueur de balle remarquable, Federer n’a jamais laissé respirer son cadet de six ans.
"Je me sens bien pour l'US Open"
Particulièrement affûté, vif sur les jambes au point de se décaler en coup droit aussi aisément qu’il y a une demi-douzaine d’années, Federer a littéralement pris de vitesse le vainqueur de l’Open d’Australie avec un jeu particulièrement efficace (28 points gagnants contre 12, 8 aces contre 2). Et quand l’échange en cadence s’est malgré tout installé, le Bâlois a su brouiller le jeu grâce à d’habiles montées au filet, conclues la plupart du temps par des volées amorties côté revers. Onze points gagnés au filet sur quatorze tentatives, le chiffre est significatif face à un maître es passing tel que Djokovic.
Au final, fort de son tout premier 6-0 passé à Djokovic en 28 affrontements et de son sixième titre remporté cette année – il n’en avait plus gagné autant dans une saison depuis 2007 – Roger Federer arrive lancé à New York, pour le dernier Grand Chelem de l’année. Et lui qui n’a plus gagné l’US Open depuis 2008 en a bien conscience. "Je vis un été magique, avoue-t-il. Je me sens bien dans la perspective de New York (et l'US Open), mais je vais tout d'abord savourer un petit peu ce titre". Devant le défi représenté par un Super Saturday toujours éprouvant, c’est en privilégiant les filières courtes que le trentenaire helvète trouvera son salut face à ses cadets… Novak Djokovic en tête. La lutte entre ces deux-là est loin d’être finie. Et la première place mondiale de fin d’année pourrait bien être la récompense ultime du vainqueur.
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