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France - Grande-Bretagne 2-0 : "Ce n'était pas Yannick qui jouait au poker, mais une évidence"

Sébastien Petit

Mis à jour 07/04/2017 à 21:02 GMT+2

COUPE DAVIS - Avec un groupe qui joue très bien le jeu, Yannick Noah avait le sourire vendredi soir. Mener 2-0 face à la Grande-Bretagne, même privée d'Andy Murray, le capitaine des Bleus osait à peine y croire la veille. Et pourtant, tout était (quasiment) calculé.

Yanncik Noah dans les bras de Jérémy Chardy - Coupe Davis 2017

Crédit: AFP

C'est vrai qu'avec Andy Murray en moins, ça facilite le travail. Il n'empêche, Yannick Noah a réussi à mettre ses joueurs dans les meilleures conditions pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis vendredi. Pourtant, sur le papier, avec un joueur appelé à être le nouveau leader de l'équipe et un autre appelé de dernière minute, le pari n'était pas évident à tenir. Une chance pour le capitaine des Bleus, le réservoir français a fait son oeuvre. Si Pouille, amené à devenir un taulier de l'équipe, était un choix qui s'imposait presque de lui-même, Chardy est incontestablement la belle surprise du début de week-end rouennais.
"Je suis beaucoup plus détendu qu'hier ! Je connais les qualités de Jérémy sur terre battue, a glissé un Noah bienveillant au micro de Bein Sports. Cette semaine, il a été monstrueux. Il n'a pas perdu un set à l'entraînement et a été très bon face aux autres joueurs. Ce vendredi face à Evans, il s'est un peu tendu un moment, mais l'inverse m'aurait étonné dans ce contexte de Coupe Davis si particulier. Le faire jouer était une évidence, ce n'était pas Yann qui jouait au poker."
Je n'ai pas envie de virer les anciens !
"En ce qui concerne Lucas, je suis évidemment très content de son match, a glissé un Noah tout aussi sûr de son fait. Ce qui est rassurant avec lui, c'est qu'on sent qu'il a une belle marge de progression." Ce début de saison n'a pas été aussi rose que la fin 2016 pour le jeune Nordiste. Blessé à un pied en début d'année, il a mis du temps à retrouver le rythme et ses sensations. Il a certes joué une finale à Marseille (perdue face à Tsonga) et une demie à Dubai (perdue face à Andy Murray), mais il s'est bien planté à Indian Wells et Miami où Donald Young l'a éliminé à chaque fois avant les huitièmes de finale.
"Après la tournée américaine qui ne s'est pas passée comme je l'espérais, c'était important de renouer avec la victoire et de commencer la saison de terre battue de bonne manière, a insisté Pouille. Je suis très heureux que ça se passe en Coupe Davis, en plus à domicile où je n'avais encore jamais joué. Je savais que j'allais être tendu et avoir peur mais je me suis focalisé sur le jeu."
Un succès bien loin de lui monter à la tête... ce serait mal le connaître. "Je n'ai pas envie de virer les anciens joueurs ! J'ai envie d'avoir ma place, car ce sont des émotions qu'on vit très rarement. Richard (Gasquet) et Pierre-Hugues (Herbert) ne jouent pas mais sont avec nous [en tribunes à Rouen, NDLR]. On est tous un groupe et on a tous envie de la gagner. A part jouer mon tennis, je ne vais rien faire pour les virer." Dans une ambiance saine et détendue, loin de toute forme de passation de pouvoir, le groupe aurait-il enfin trouvé le bon "état d'esprit" que cherche Noah sans relâche ? Avec six sets à zéro en quatre heures de jeu, ça commence à y rassembler.
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