Autorité, union sacrée et tacle à Clément: les 11 phrases à retenir de la conf’ de presse de Noah

Après avoir discuté avec tous les joueurs, je sens toute une équipe derrière moi. J’ai discuté avec tous les joueurs. Je n'aurais pas pu vous répondre de la même manière si je n'avais pas pu parler aux joueurs.

Ce n’est pas simple de dire à quelqu’un qui est super humainement et qui incarne l’esprit Coupe Davis qu’il est remercié. Je pense que tout le monde est d'accord dans la famille du tennis pour dire qu'Arnaud Clément est quelqu'un de valable. Bien sûr qu’Arnaud doit être blessé. Je le serais aussi à sa place. Il n’y a pas de bonne façon de faire. Mais on se détourne de l’essentiel. L’essentiel, c’est de redonner de l’espoir et le sourire.

J’ai toujours été disponible pour Arnaud. A travers des messages notamment. Mais, et je respecte son mode de fonctionnement, il ne m’a jamais rappelé.

Je n'arrive pas avec une image. Il y a un fond, un contenu. L'image, c'est la forme. Le vrai truc, c'est ce qui se passe dans le vestiaire, à l'entraînement, dans les discussions quand on est entre nous. Je veux croire que je ne suis pas là grâce à une image. Quand je leur parle, on parle de tennis je leur raconte pas mes derniers concerts. Rien à foutre.

Il y a des mots qui ont disparu. Solidarité, esprit d’équipe, union sacrée. Il faut que ça revienne. Il va falloir faire des efforts et peut-être même des sacrifices.

Je ne pense pas qu’on aurait pu faire mieux en finale à Lille. Je le sais. Je ne pense pas qu’on aurait pu faire mieux en Grande-Bretagne. Je le sais. Et en Argentine. On aurait pu faire mieux. Est-ce que ça aurait été suffisant ? Je n’en sais rien. Mais on aurait pu faire mieux. On a perdu des simples et des doubles qu’on aurait dû gagner.

Il y aura des décisions difficiles à prendre pour l'intérêt commun. Très souvent, j'ai dû faire preuve d'autorité et bien entendu je le ferais à nouveau parce que je pense que ça a manqué. Ça flotte un peu parce qu’on a une génération de joueurs qui a pensé que c'était eux qui décidaient mais ce n’est pas le cas. On a défini un cadre. Celui qui ne le respecte pas, il sort.

Ça fait 10 ans qu’on pleure de tristesse. Cette génération est tranquillement en train de passer. Il faut être dans l’urgence.

C’est compliqué parce qu’on joue moins le double qu’il y a 20 ans mais c’est un point pratiquement toujours décisif. Il faut le comprendre. Si on avait gagné certains doubles ces dernières années… On a des équipes qui montent, je suis ça de près.

On m'a toujours dit que j'allais me planter. Quand j’ai commencé ma carrière de joueur. Après, quand je suis devenu capitaine de pour la première fois en 1991, j’étais trop jeune. Après, je connaissais mal les joueurs. La Fed Cup, je ne connaissais pas les filles. Chanteur, je ne savais pas chanter. Toute ma vie j'ai entendu ça.

Je ne serai pas en Australie même si j'adore l'Australie. Mais mon boulot ce n'est pas de voir tous les matches et de discuter avec les joueurs quand ils sortent du massage. Ça peut même être contre-productif. Je préfère garder mon discours pour la Coupe Davis.