Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Les Antilles, "le meilleur endroit pour jouer les Canadiens" selon Llodra

ParAFP

Mis à jour 04/12/2015 à 17:48 GMT+1

Les Antilles, où la France jouera le premier tour de la Coupe Davis 2016 sur terre battue extérieure, sont "le meilleur endroit pour jouer les Canadiens", a estimé vendredi l'ancien joueur Michaël Llodra, qui avait qualifié de "désastreux" le choix de jouer la finale 2014 sur terre battue couverte à Lille face aux Suisses.

Jo-Wilfried Tsonga et Michaël Llodra en Coupe Davis.

Crédit: Panoramic

La Fédération française de tennis a désigné ce vendredi Baie-Mahault (Guadeloupe) comme ville hôte de ce premier tour, disputé du 4 au 6 mars, aux dépens des trois autres candidates : Fort-de-France (Martinique), Rouen (Seine-Maritime) et Albertville (Savoie). Ce choix historique des Antilles a été impulsé par Yannick Noah, de retour au poste de capitaine depuis septembre, après le limogeage d'Arnaud Clément.
"C'est une très bonne idée d'avoir proposé les Antilles. C'est top. Ce sera une nouvelle expérience et le meilleur endroit pour jouer les Canadiens. Et puis ce sera sympa pour Gaël Monfils (d'origine guadeloupéenne par son père). S'il est sélectionné là-bas, ce sera dur de jouer contre lui", a affirmé Llodra, qui a disputé 37 matches (24 victoires, 13 défaites) sous le maillot bleu de 2002 à 2014.

Raonic aura la vie dure sur terre battue et en extérieur selon Llodra

"Certes, cela va coûter beaucoup d'argent (1 million d'euros de surcoût, NDLR). Mais jouer sur terre battue et en extérieur sera bien plus compliqué pour les Canadiens, en particulier pour leur N.1, Milos Raonic", a souligné l'ancien 21e joueur mondial (et N.3 en double). "En intérieur, les bons serveurs comme Raonic peuvent bien réussir parce qu'il n'y a pas de vent. Les conditions ne sont pas les mêmes", a argumenté Llodra, qui a annoncé la fin de sa carrière en novembre à 35 ans.
Dans son ouvrage "Jeu, set et cash" (éditions du Moment), paru le mois dernier, l'ancien serveur-volleyeur a qualifié de "désastreux" le choix de disputer la finale de l'édition 2014, perdue contre la Suisse de Roger Federer et Stan Wawrinka, sur terre battue couverte à Villeneuve-d'Ascq. "La terre battue intérieure n'a rien à voir avec la brique pilée de la Porte d'Auteuil (à Roland-Garros). Cela s'assimile presque à du dur rapide, les glissades en plus", explique Llodra dans son ouvrage.
"Ce faisant, on a reproduit les mêmes erreurs qu'en 2002 (face aux Russes), 1999 (face aux Australiens) et 1982 (face aux Américains), quand on avait choisi la terre battue indoor à Bercy, Nice et Grenoble, ajoute-t-il. Résultat : trois finales, trois défaites. Avec le temps, on devrait avoir compris, non ?"
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité