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Pour une balle en or

Eurosport
ParEurosport

Publié 10/08/2008 à 05:30 GMT+2

La petite balle jaune a fait son temps. A Pékin, le tennis olympique va prendre ses couleurs de noblesse. Pour la première fois, quasiment tous les meilleurs joueurs s'y sont donné rendez-vous. Reste à trouver un vainqueur à la hauteur de l'événement...

Il fut un temps où les Jeux Olympiques avaient un air de Coupe Davis. Une compétition traditionnelle qui n'attirait que ponctuellement les stars. En 2008, douze ans après la victoire d'Andre Agassi, seule icône du tennis moderne médaillé d'or depuis le retour du tennis aux Jeux en 1988, Roger Federer affirme : "Le titre olympique se situe au même niveau qu'une victoire à Wimbledon" . La présence des autres meilleurs joueurs semble confirmer que cette déclaration n'est pas un aveu de dépit de la part du futur ex-N.1 mondial, déchu à Wimbledon cette saison. Les Nadal, Djokovic, Davydenko, Murray et consorts sont là et veulent tous mordre dans la médaille.
Les cinq dernières olympiades, à l'exception donc de la finale Agassi (alors 6e mondial)-Bruguera à Atlanta avaient accouché de finales d'outsiders: Mécir-Mayotte à Séoul, Rosset-Arrese à Barcelone, Kafelnikov-Haas à Sydney et Massu-Fish à Athènes (vainqueur en gras). Comme la Coupe Davis, les grands du tennis ont souvent pris la compétition par dessus la jambe plus que par dessus le filet. La rage de vaincre de Rafael Nadal, réputé pour ne lâcher aucune épreuve, le goût de revanche de Roger Federer et l'ambition de la nouvelle génération a changé la donne sur le papier. Sur les courts, les conditions climatiques devraient pourtant modifier la donne et apporté leur lot de surprises, comme le soulignait Pierre Bouteyre (sur le blog ACE 2008). Cliquez ici pour en savoir plus
LES STATS DES N.1 AUX J.O. DEPUIS 1988
Mats Wilander, N.1 mondial en septembre 1988 au moment des J.O. de Séoul, n'a pas fait le déplacement. Tout comme son dauphin Ivan Lendl. Le mieux classé du tableau de l'époque était Stefan Edberg, N.3 mondial éliminé en demi-finale par le futur vainqueur, Miroslav Mecir, alors N.12. En 1992, le N.1 Jim Courier était présent à Barcelone, ainsi que les six premiers joueurs mondiaux. Comme Edberg, la tête de série N.1 du tournoi olympique a été éliminée par le futur vainqueur, Marc Rosset au 3e tour. En 1996, c'est l'inverse, les cinq premiers mondiaux ne font pas le déplacement à Atlanta. Andre Agassi, N.6 mondial et tête de série N.1, en a profité pour s'imposer face à Sergi Brugera, alors 67e mondial.
En 2000, le N.1 et grande star Pete Sampras, vainqueur peu avant de son 7e titre à Wimbledon en huit ans, n'est pas présent à Sydney. Marat Safin, alors N.2 et tête de série N.1 en Australie, tombe d'entrée face à Fabrice Santoro. C'est finalement le Russe Yevgeny Kafelnikov, N.8, qui décrochera l'or. Mais la surprise sera plus grande quatre ans plus tard à Athènes. Roger Federer est présent, mais tombe dès le 2e tour face à Tomas Berdych. Le Chilien Nicolas Massu, alors 14e mondial, sort du haut de tableau pour se couvrir d'or, en simple, comme en double aux côtés de son compatriote Fernando Gonzalez, également demi-finaliste en simple.
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