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US Open 2013 - Les quatre choses à savoir sur Daniel Evans

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 31/08/2013 à 17:10 GMT+2

C'est l'une des révélations de l'édition 2013 de l'US Open. Daniel Evans est le N.3 britannique à l'ATP et présent au 3e tour d'un Grand Chelem pour la première fois de sa jeune carrière après avoir dominé Kei Nishikori puis Bernard Tomic lors de ses deux premiers matches dans le grand tableau new-yorkais.

TENNIS US OPEN 2013 Daniel Evans

Crédit: Panoramic

  • 1. SNOBÉ PAR LES TOMIC
Ce joueur ne vous dit rien ? Normal. Pour la majorité des joueurs du circuit, c'était la même chose avant que l'US Open ne commence. Logé à la 179e mondial, il est entré très récemment dans le Top 200 du classement ATP, au début du mois d'août pour être précis après avoir joué deux finales de suite en tournois Challenger, ce qui lui a valu de monter à la 169e place, meilleur classement à l'heure actuelle. Ce Britannique de 23 ans était même 360e en début de saison.
L'an passé, son classement lui a valu de se faire rembarrer par John Tomic qui, avec un ton apparemment peu aimable, n'a pas accepté que son fils Bernard ne s'entraîne avec lui à Miami l'an passé. Cette histoire, quelque peu honteuse, a été rappelée par Evans lui-même, content d'avoir pu moucher Bernard au deuxième tour de l'US Open jeudi.
  • 2. PARTENAIRE D'ENTRAÎNEMENT DE ROGER FEDERER
En quelques jours, Daniel Evans est devenu une référence pour les Britanniques. Après Andy Murray qui a explosé en Grand Chelem en un an et l'éclosion de Laura Robson sur le circuit féminin, c'est presque naturellement qu'un nouveau sujet de sa Majesté fasse parler de lui au-delà du Royaume. D'abord, en sortant des qualifications new-yorkaises, devenant le premier Britannique à réaliser cet "exploit" sur les sept dernières éditions. Ensuite, en frappant fort dès le premier tour en dominant le Japonais Kei Nishikori, douzième mondial.
Le voici dans le club des Murray, Henman et Rusedski, derniers Britanniques à avoir battu un joueur du Top 15 en Grand Chelem sur ces vingt dernières années... Pas mal pour sa troisième participation dans un Majeur. Son heure de gloire s'est ensuite prolongée avec cette victoire sur Bernard Tomic et une séance d'entraînement avec Roger Federer... qu'il pourrait éventuellement rencontrer en huitièmes de finale s'il passe Tommy Robredo au troisième tour. Qui l'eût cru il y a encore une semaine ?
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Daniel Evans

Crédit: AFP

  • 3. SURVEILLÉ PAR ANDY MURRAY
Un autre joueur s'intéresse à lui, Andy Murray. L'Ecossais n'a pas hésité à louer les qualités de son jeune compatriote, et même à le rappeler à l'ordre. Cet été, il a même avoué avoir suivi le parcours d'Evans en regardant ses matches sur Internet. Flairant le sérieux potentiel du jeune homme, le double vainqueur en Grand Chelem lui aurait même donné quelques conseils pour dominer Kei Nishikori à New York.
Au mois d'avril, Murray avait été impressionné par le cran de ce jeune qui avait permis à la Grande-Bretagne de battre la Russie en Coupe Davis lors de la cinquième et dernière rencontre face à Evgeny Donskoy, 102e mondial. Un succès inespéré qui permet aux Britanniques de disputer les barrages et même d'envisager une remontée dans le groupe mondial principal la saison prochaine, en cas de victoire sur la Croatie mi-septembre. Un succès qui a aussi fait basculer sa carrière, Evans ayant ensuite remporté un tournoi Future en Suède, puis passé deux tours au Queen's face à Guido Pella (75e mondial) et Jarkko Nieminen (37e).
  • 4. OSCAR WILDE EN RÉFÉRENCE
Comme certains jeunes de son âge, Daniel Evans aime sortir et les boîtes de nuit ont été longtemps son péché mignon. Au point que cela lui ait joué des tours. Son hygiène de vie en a pâti, comme son attitude sur les courts à l'entraînement. Suspendu pour quatre mois de compétition par sa Fédération après la sortie de trop en 2008, et sanctionné financièrement pour son attitude déplacée, Evans a finalement rejoint le NTC de Roehampton (Centre National d'entraînement, équivalent du CNE en France) où il s'est remis dans le droit chemin.
Comme pour exorciser son passé de "bad boy", il a fait tatouer sur son bras gauche une citation d'Oscar Wilde : "Every saint has a past, and every sinner has a future" (Chaque saint a un passé, chaque pécheur a un futur) et a désormais cette philosophie : "Gagner un match de tennis est mieux que de sortir. Et c'est moins cher." Bien vu : en passant deux tours à l'US Open, il est sûr de repartir avec 70 000 euros minimum.
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Daniel Evans

Crédit: Eurosport

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