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Quart de finale France-Serbie : revivre les beaux jours de juillet

ParAFP

Mis à jour 13/10/2015 à 23:59 GMT+2

EURO 2015 - La France a hérité de la Serbie en quart de finale. Une équipe qui rappelle aux Bleus de bons souvenirs, eux qui avaient remporté la finale de la Ligue Mondiale face à cette même équipe.

France - Serbie, finale de la Ligue mondiale

Crédit: Panoramic

Les volleyeurs français espèrent revivre les beaux jours de juillet, mercredi en quarts de finale de l'Euro 2015, face à la Serbie, l'équipe qu'ils avaient battue en finale de la Ligue mondiale, au bout de leur époustouflant parcours. Ce jour-là à Rio, les Bleus avaient joué leur meilleur volley et dominé sans discussion les Serbes 3-0 pour donner à leur sport son premier sacre international.
"On avait fait le match parfait. On les avait énormément gênés avec nos services flottants. On les avait bien ralentis au contre et on avait réussi à les faire déjouer", se souvient le sélectionneur Laurent Tillie, qui ne s'attend pas à une partie aussi rapide à Busto Arsizio, près de Milan, théâtre du quart de finale. Car depuis les Français ont rejoué contre les Serbes, le mois dernier en Allemagne, avec une issue toute différente. Bien sûr, il ne s'agissait que d'un match de préparation, mais la défaite (3-1) a montré qu'il ne fallait pas sous-estimer cette équipe. "Ils nous ont explosés physiquement", dit Tille.
Un peu comme l'Estonie, qu'ils ont éliminée en barrage avec beaucoup de difficulté, après avoir été menés 2 à 0, les Serbes sont une équipe "de grands gabarits" tournée vers le filet. "Avec eux c'est attaque-contre, attaque-contre, attaque-contre. Leur pointu Atanasijevic est redoutable", souligne Tillie. Championne olympique en 2000, la Serbie reste donc une valeur sûre du volley continental. Elle a d'ailleurs terminé troisième de la dernière édition de l'Euro et "ce n'est pas pour rien qu'elle est allée en finale de la Ligue mondiale", dit le central Kevin Le Roux. "C'est une équipe à surveiller".
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Aleksandar Atanasijevic (Serbie)

Crédit: Panoramic

Des frayeurs face à l'Estonie

Elle fait moins peur quand même qu'il y a une quinzaine d'années, du temps des frères Vladimir Grbic, l'attaquant, et Nikola, le passeur, qui est devenu sélectionneur. C'est justement dans le domaine de la passe que le bât blesse, Nikola Jovovic n'ayant pas la classe de son boss. "Mais il a mieux joué la dernière fois", nuance Tillie. "Il propose un jeu simple, comme les Italiens, mais précis qui permet aux attaquants d'exploiter leur puissance".
Les Serbes ont dû passer par un barrage après avoir perdu leur dernier match de poule assez nettement contre la Russie (3-1), le rival que la France a contourné grâce à son exploit de dimanche face à l'Italie (3-2). Ce faux huitième de finale a bien failli leur être fatal. Leur réveil, en particulier celui d'Atanasijevic (2 points dans les deux premiers sets, 18 dans les trois derniers), après deux sets de somnolence, a été trop brutal pour les Estoniens (21-25, 14-25, 25-8, 25-22, 15-13).
Mais la comparaison avec le match gagné par les Français face aux Baltes samedi (3-1) conforte le statut de favori des Bleus. En cas de victoire, les coéquipiers d'Earvin Ngapeth prendront l'avion pour Sofia où auront lieu les demi-finales (samedi) et la finale (dimanche). Leur premier adversaire dans le dernier carré pourrait être la Bulgarie, qui n'a pas franchement convaincu depuis le début du tournoi (deux victoires 3 à 2) mais pourrait se transcender devant son public d'amoureux du volley.
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