Fabrice Vial: "Un collectif plus étoffé qu'en 2011"

Fabrice Vial, le sélectionneur de l'équipe de France féminine de volley-ball qui disputera son premier match de l'Euro 2013 vendredi face à la Belgique à Zürich (Suisse), estime disposer d'un effectif plus étoffé qu'en 2011 pour lui permettre d'atteindre son objectif, les quarts de finale.

Q: Comment s'est passée la préparation?

R: "Bien dans l'ensemble, avec des hauts et des bas comme dans toute préparation. Lors de nos deux derniers matches face à la Croatie (31e au classement mondial et qualifiée pour l'Euro, ndlr), nous avions la volonté de nous bagarrer pour faire de bonnes prestations. Et puis on a subi une défaite 3-0 où l'on est complètement passé à travers et où l'on s'est fait peur. J'étais en colère et l'ai fait savoir aux filles. Cela a servi de leçon. On a finalement terminé sur une bonne note en prenant notre revanche sur les Croates (victoire 3-0)".

Q: En 2011, vous aviez raté les quarts de finale, votre objectif initial. Quel est votre ambition pour cette édition 2013?

R: "Cela reste d'aller en quarts. Au premier tour, le tirage est plus favorable qu'il y a deux ans où nous nous étions retrouvés dans le groupe de la Serbie (vainqueur de l'épreuve) et de l'Allemagne (finaliste). Là on jouera la Belgique, que nous avons déjà battue, l'Italie, favorite de notre groupe, et la Suisse qui est sur le papier l'équipe la plus faible. Si l'on termine 2e ou 3e, on croisera en play-offs une équipe d'une poule plus relevée, composée notamment de la Serbie (tenante du titre) et de la Bulgarie. Cela va être difficile de passer mais je suis confiant. Nous sommes capables d'aller chercher quelque chose. Après, il ne faut pas non plus s'imaginer sortir des poules aussi facilement".

Q: Quel est la force de cette équipe par rapport à celle de 2011?

R: "En 2011, il nous manquait un banc. Nos titulaires étaient solides mais il n'y avait pas grand monde au niveau pour les suppléer. Cette année, le collectif est plus étoffé. On le voit dans les oppositions à l'entraînement, où il y a de la concurrence, ce qui permet de tirer le groupe vers le haut. Et puis on a un bon mélange de jeunes joueuses pleines de culot et d'autres plus expérimentées. La mayonnaise a bien pris".

Propos recueillis par Ludovic Luppino