Volley | Euro 2023 | Après France-Slovénie : "On sera champions olympiques", assure Earvin Ngapeth
Mis à jour 16/09/2023 à 23:54 GMT+2
"Confiant" et "serein". Voilà l'état d'esprit affiché par Earvin Ngapeth, après une deuxième défaite consécutive à l'Euro, face à la Slovénie, en 5 sets, qui a condamné l'équipe de France à la 4e place ce samedi. Le réceptionneur-attaquant tient à rappeler que les Tricolores ont été freinés par de nombreux pépins physiques, et que l'or est plus que jamais en ligne de mire aux JO de Paris.
Earvin Ngapeth
Crédit: Getty Images
Earvin Ngapeth est insaisissable. Sur les terrains, où sa classe et sa folie font des ravages chez l’adversaire depuis des années, mais aussi en dehors, où le fantasque tricolore a de nouveau surpris, ce samedi. Alors que l’équipe de France venait d’encaisser un deuxième revers de suite à l’Euro, tombant au pied du podium en perdant en 5 sets face à la Slovénie, le réceptionneur-attaquant des Bleus l’a affirmé haut et fort : "On sera champions olympiques".
Comme tout sportif français, le volleyeur se projette en effet sur les Jeux de Paris l’an prochain, où la France aura un titre à défendre et, donc, une revanche à prendre, après cet Euro où elle a revu les cieux de près. "Ce n'est pas inquiétant pour nous, parce qu'on sait ce qu'il s'est passé, a déclaré Ngapeth dans un entretien accordé à l’AFP. On n'a pas montré notre vrai visage (...) Je suis assez confiant, je suis assez serein. Le plus important pour nous, c'est d'arriver en forme physiquement", a-t-il prédit.
Si les Italiens, les Polonais ou les Slovènes ont les pépins que nous avons eus, je ne suis pas sûr qu'ils arrivent en demi-finales
Lui-même arrivé blessé à l’Euro, qu’il a joué "à 50%", selon ses propres dires, le numéro 9 de l’équipe de France, a rappelé que les Tricolores étaient loin d’être à leur plein potentiel en Italie : "Si les Italiens, les Polonais (adversaires en finale) ou les Slovènes ont les pépins que nous avons eus, je ne suis pas sûr qu'ils arrivent en demi-finales (...) Quand tu perds (3-0 en demi-finale contre l'Italie, NDLR), tu vois tous les côtés négatifs. A un moment donné, il faut rester lucide et voir ce qui est positif, on a galéré pendant deux mois et on est arrivés en demi-finales", a relativisé le nouveau joueur d’Ankara, en Turquie.
Il a d’ailleurs égratigné son ancien club, Modène, coupable selon lui d’avoir mal diagnostiqué la longue blessure qui ne lui a pas permis d'aider l'équipe de France comme il l'aurait voulu : "C'est la plus longue blessure de ma carrière. Modène (son club italien de 2014 à 2018 et de 2021 à 2023, ndlr) n'a pas fait le travail. J'ai dit que j'avais mal au genou, il n'y a pas eu d'examens poussés qui ont été faits. Il y a eu des examens, mais lire les examens, ce n'est pas mon métier et ils m'ont dit qu'il n'y avait rien. On jouait une finale de Coupe d'Europe (Coupe de la CEV remportée contre les Belges de Roeselare, ndlr) et quand je suis arrivé en France et que j'ai dit : ‘C'est bizarre, j'ai encore mal au genou’, On a fait des examens et on m'a dit qu'il y avait une fissure sur le tendon", a raconté Ngapeth.
"C'est aussi pour cela que j'ai décidé d'aller en Turquie, a-t-il expliqué. Le championnat est moins dense. Halkbank Ankara, c'est une équipe qui a de l'ambition en Ligue des champions, mais je vais pouvoir souffler et mieux me préparer physiquement (...) L'été prochain, il faut qu'on arrive en forme", a martelé Ngapeth, à l'attention de ses coéquipiers. Et loin d’être abattu, donc.
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