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Un œil sur Maëva Orlé

ParLNV

Publié 11/12/2015 à 12:36 GMT+1

De notre partenaire LNV.fr

Un œil sur Maëva Orlé

Crédit: LNV

Arrivée à Mulhouse à l’intersaison, l’internationale française Maëva Orlé s’est vite adaptée et participe pleinement à l’excellent début de saison du club alsacien, qui défie demain le SF Paris Saint-Cloud.
C’est presque trop beau et Maëva, dans un sourire, a presque du mal à poser une juste interprétation sur ce premier mois et demi quasi-parfait. Car, hormis le dérapage en coupe de France et l’élimination en cinq manches par Le Cannet en 1/8 de finale, Mulhouse promène son imposante domination sur les terrains de LAF depuis le début de la saison. Six matches, six victoires par 3-0 ou 3-1 et une maîtrise des événements qui peut laisser penser que l’ASPTT, rentrée dans le rang ces deux dernières saisons, opère cette année un retour au premier plan. Maëva, nouvelle venue dans le concert alsacien, préfère pourtant prendre des pincettes et analyser avec retenue un début de saison aux contours attrayants. «Disons que c’est un peu un mélange de sentiments. On ne s’attend pas vraiment à lancer une saison comme ça, même si je l’espérais. Et puis l’année est encore longue. Mais c’est vrai que l’on commence petit à petit à jouer les matchs avec ce statut de leader du championnat à défendre. Dans cette équipe, il n’y a pas vraiment de stars, de joueuses qui sortent du lot, mais il y a une bonne harmonie, un groupe homogène et je me sens bien dans cette équipe», explique l’internationale française de 24 ans.
Une prudence légitime, dictée aussi par les événements récents qui ont écrit la carrière de cette jeune volleyeuse de talent, montée très haut, très tôt, apparue en équipe de France à 19 ans, mais qui connut l’an dernier une deuxième partie de saison frustrante et souvent sur le banc, pour une fin d’aventure un peu tristounette au Cannet, là où elle prit son envol professionnel en 2010. «Ce n’est pas simple de passer plusieurs mois quasiment sans jouer. J’avais besoin d’explication, on en a discuté. Ce sont des choix d’entraîneur et il est toujours délicat de les changer quand ils ont une opinion», explique l’attaquante mulhousienne.
Et voilà donc Maëva, à nouveau en pleine lumière, titulaire et actrice majeure dans une équipe qui semble taillée pour jouer le titre et qui croise demain après-midi, devant les caméras de l’Equipe 21, son plus sérieux rival en ce début de saison, le SF Paris Saint-Cloud. «C’est le gros match, on est impatient d’y être !», s’enthousiasme la néo-Mulhousienne. «C’est une bonne équipe, ça joue vite. Il va y avoir de la tension, ça ne va pas être facile.»
En tout cas, son histoire personnelle en Alsace prend une belle tournure. «Pour l’instant, je suis assez contente de moi», dit Maëva, d’un ton presque gêné. «Après la saison dernière, commencer dans une nouvelle équipe, titulaire, ça met une certaine pression, plus de responsabilités, mais j’aime bien en avoir, me sentir concernée dans l’équipe.»
Avant de croiser les Mariannes, Maëva assume donc son rôle, à un poste de pointue qu’elle ne pratique à plein temps que depuis un peu plus de deux saisons mais que l’ancienne centrale d’1,84 m, née au volley au Plessis-Robinson, dompte de mieux en mieux. «Ma progression est constante à ce poste, techniquement, c’est beaucoup mieux maintenant, même s’il me reste pas mal de choses à travailler. Mais jouer à la pointe, tenir ce rôle de secours, ça m’a toujours intéressée», concède l’attaquante française qui a inscrit 88 points en six matchs, soit une moyenne de 4,4 pts par set, la cinquième en LAF.
Remise en selle et en confiance à Mulhouse par sa coach et sélectionneuse, Magali Magail, Maëva savoure le bon temps retrouvé. D’autant qu’elle se dit renforcée mentalement et aussi plus endurcie physiquement, elle qui accumulait souvent les petits pépins physiques sur ses toutes premières années professionnelles. Elle en oublierait presque le soleil et la mer qui l’ont bercée pendant cinq ans au Cannet ! Presque seulement. «Je ne peux pas dire que le sud ne me manque pas, par rapport au soleil, au mode de vie. Mais bon je ne me plains pas trop. L’Alsace, c’est très joli aussi et pour l’instant, il fait quand même assez bon», sourit-elle, heureuse de son nouveau sort. 
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