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Loeb en patron

ParAFP

Publié 21/01/2005 à 22:30 GMT+1

Sébastien Loeb (Citroën Xsara) a pris les commandes du Rallye de Monte-Carlo, vendredi, lors de l'étape 1. Seul son nouvel équipier François Duval a paru pouvoir soutenir la cadence. Les Peugeot de Marcus Grönholm et Markko Märtin ont bien débuté leur col

[21/01/05] - Sébastien Loeb (Citroën Xsara), champion du monde en titre et vainqueur des deux dernières éditions, a une nouvelle fois marqué son emprise sur le rallye Monte-Carlo, première épreuve du Championnat du monde 2005, vendredi lors de la première journée.
Il a suffi de quatre spéciales au Français, plus dominateur que jamais, pour prendre ses distances sur ses rivaux: son coéquipier chez Citroën, le Belge François Duval, relégué à 32 secondes, Marcus Grönholm (Peugeot 307) et Petter Solberg (Subaru Impreza), respectivement à plus d'une minute et une minute 30 secondes. "Ici, Loeb est intouchable", admettait-on impuissant dans le camp adverse. "Il est trop bon", reconnaissait même Grönholm à l'arrivée de l'ES3, Lantosque-Col de Braus, la plus longue du Monte-Carlo (32,71 km). Le champion du monde venait de réaliser un nouveau temps scratch, loin devant tout le monde. Et pourtant...
"J'ai commis une petite faute, un tout droit dans un carrefour où les spectateurs avaient jeté de la neige. J'ai perdu 7 à 8 secondes" , concédait Loeb. Dans l'ES4, la punition était aussi sévère pour les adversaires du Français.
Dès la première spéciale (Ilonse-Pierlas, 22,93 km), le pilote Citroën avait déjà assommé la concurrence, étouffé les minces espoirs entretenus par certains de ses adversaires avant le départ.
Ecarts impressionnants
"Il y avait une montée très rapide et une descente par contre très étroite avec beaucoup d'épingles, des virages serrés où l'on doit se servir du frein à main pour passer. Il fallait vraiment faire attention à ne pas caler. Sur le milieu, au Col de la Sinne, il y avait 700 mètres de glace. C'est là que j'ai fait la différence. Ce n'est pas la plus belle spéciale de ma carrière. Mais bon, il fallait bien commencer par quelque chose...", déclarait Loeb, rigolard.
Duval à plus 11 secondes, Märtin et Grönholm (Peugeot 307) quelques secondes encore derrière, Toni Gardemeister (Ford Focus) à plus de 22, Solberg (Subaru Impreza), victime de problèmes de freins à 24, les écarts étaient déjà impressionnants. Sans que Loeb s'attende à une partie facile. "Grönholm, Solberg ne sont pas loin. Ca va être une belle bagarre", pronostiquait le champion du monde après l'ES2 à l'issue de laquelle le Finlandais de Peugeot s'était adjugé le scratch devant les deux Citroën. C'était sans compter sur la supériorité des Michelin face aux Pirelli sur les routes sèches du Monte-Carlo. Deux spéciales plus tard, le trou était fait.
"Pourvu que ça dure"
Derrière Märtin (Peugeot 307), 6e à près d'une minute 40 sec, un trio de Français, Didier Auriol (Peugeot 206), Gilles Panizzi (Mitsubishi Lancer) et Stéphane Sarrazin (Subaru Impreza), suivait dans l'ordre à plus de deux minutes, au terme d'une journée difficile. Quant à Alexandre Bengué (Skoda Fabia), il pointait à la 12e place, à plus de 3 minutes.
Vendredi soir, seul Loeb pouvait dresser un bilan extrêmement favorable: "On ne pouvait pas rêver mieux. La voiture a très bien fonctionné, les réglages me vont vraiment bien et rendent la Xsara facile à conduire. Tout va bien. Pourvu que cela dure".
Les adversaires de Citroën auront sans doute bien du mal à menacer Loeb et Duval. "On sait que les Michelin sont souvent mieux que les autres sur asphalte. Cela explique une partie de la différence" , notait le maître du Monte-Carlo.
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