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Loeb maîtrise

ParAFP

Publié 30/09/2005 à 22:00 GMT+2

Deuxième derrière le Norvégien Petter Solberg (Subaru) à l'issue de de la première étape du rallye du Japon, Sébastien Loeb (Citroën) est en position idéale pour remporter son deuxième titre de champion du monde. Le Finlandais Marcus Gronhölm (Peugeot) co

Eurosport

Crédit: Eurosport

Petter Solberg est devant, mais Sébastien Loeb n'est pas loin. Le Français, qui n'a besoin que d'une troisième place dimanche pour être sacré champion du monde pour la deuxième fois consécutive, était dans l'ombre du leader, devant le Finlandais Marcus Gronholm. Une hiérarchie attendue, qui pourrait donc faire le bonheur du pilote Citroën dans 48 heures.
Tout s'était passé comme le pilote Citroën l'avait programmé dès mercredi au moment du déjeuner sous la tente de l'équipe française au parc d'assistance. Se basant sur les reconnaissances, Loeb décortiquait spéciale par spéciale la journée du vendredi. Il savait exactement là où il perdrait du terrain, "dans l'ES1 et l'ES4, je paierai cher mon rôle d'ouvreur avec tout le gravier qui recouvre la route", analysait le pilote.
"Pas trop à se plaindre"
Après l'ES1, effectivement, Loeb apparaissait en 12e position au classement. Avant de remonter irrésistiblement. "La longue ? Dans le premier passage ce sera difficile. Dans le deuxième par contre, avec nos Michelin à gomme dure, cela devrait nous permettre de réduire l'écart", poursuivait Loeb. Le champion du monde avait raison sur toute la ligne.
Notant simplement vendredi midi, une fois la première boucle terminée en quatrième position: "dans le premier passage de la longue (ES3, 50,06 km), c'était plutôt pas mal, mais j'ai peut-être un peu trop géré mes pneus, été sur la défensive. Et puis je ne voulais pas prendre de risques. Donc il n'y a pas trop à se plaindre".
Du grand art
Ainsi, le vendredi avait exactement été conforme à ses prévisions. En plus de son extraordinaire talent de pilote, ses qualités humaines, Loeb sait se transformer en redoutable ordinateur, appréhendant tous les paramètres. Que ce soit au niveau de la voiture, du terrain, des pneumatiques. Le pilote ? Dans le deuxième passage (ES7) de Kunneywa-Nieuo (50,06 km), Loeb avait réalisé un véritable récital à plus de 110 km/h de moyenne.
Avec des pointes à 200 km/h sur les chemins étroits bordés d'arbres. Du grand art ! Solberg à plus de 11 secondes, Gronholm à 15, derrière le trou était énorme. Gigi Galli (Mitsubishi Lancer), quatrième, avait perdu plus de 41 secondes. Personne n'avait pu rivaliser avec la Xsara de Loeb remontée en deuxième position.
Il commence à y penser...
L'Australien Chris Atkinson, surprenant le matin, n'avait été qu'un leader éphémère, perdant pied peu à peu en dépit du regain de forme des Subaru revigorées par "l'air du pays", tout comme les Mitsubishi Lancer du Finlandais Harri Rovanpera et de l'Italien Gigi Galli, tous deux auteurs d'un scratch. Tandis que Gilles Panizzi galérait en terre inconnue au volant de la troisième Mitsubishi. Comme attendu, il y avait bien les trois hommes forts, le trio infernal Solberg-Loeb-Gronholm, et les autres.
"Le podium, c'est le but recherché, indiquait Loeb. Le plus dur a été de trouver le bon rythme pour être avec Solberg et Gronholm sans prendre de risques. Maintenant l'avance sur Marcus n'est pas si grande que ça et il va falloir conserver ce rythme. Mais mon objectif reste le podium. Pas d'aller chercher Solberg". Le titre était en vue. Et Sébastien Loeb commençait à y penser. "Pas dans la voiture... mais en dehors oui, ça commence", avouait le Français vendredi soir.
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