Etape 1 : déclarations

Marcus Grönholm (Peugeot) : "J'ai été ralenti par des problèmes de frein que nous n'avons pas complètement résolus après la première assistance. Je fais confiance à mon équipe pour résoudre le problème pour demain. Sinon les spéciales sont vraiment superbes, avec un revêtement très glissant et dur, c'est parfois presque de l'asphalte !"

Markko Märtin (Peugeot) : "Partant en deuxième position, j'ai probablement été handicapé par le « balayage » de la piste dans les deux premières spéciales. La suivante était étonnamment sèche et très adhérente ce qui m'a permis d'y obtenir le meilleur temps. Je ne m'explique pas mes temps moyens dans la spéciale 1(et 4), j'avais exactement le même problème l'année dernière!"

Jean Pierre Nicolas (Peugeot Sport, directeur) : "Nous sommes exactement dans les objectifs que nous nous étions fixés : ramener un maximum de points. Comme beaucoup de concurrents, Marcus a souffert de problèmes de frein, particulièrement dans la spéciale 2 (et 5) qui comporte une descente vertigineuse. La route est encore longue, nous n'en sommes qu'à 42% du parcours !"

Dani Solà (Ford) : "Mon objectif était de découvrir la voiture sans prendre de risque inutile. J"ai durci un peu la suspension dans l"après-midi et cela a bien marché. Je ne cerne pas encore les limites de la voiture et je ne suis donc pas à 100% de mes possibilités par endroits."

Toni Gardemeister (Ford) : "J'étais moins malade qu'hier mais je me sentais encore très fatigué. Les deux premières spéciales étaient vraiment glissantes. J'ai manqué une intersection dans l'ES2, perdant ainsi une quinzaine de secondes d'un coup. J'ai aussi subi un tête-à-queue et calé dans l'ES5. Je ne suis pas satisfait de cette première journée. Je pense aussi que j'en ai peut-être trop fait en « surconduisant » la voiture. J'espère que les choses se dérouleront mieux samedi."

François Duval (Citroën) : "Peu après le départ de l"ES1, j"ai effectué un demi tête-à-queue. Le terrain était plus glissant que je ne l"imaginais. J"ai eu l"impression qu"au départ des chronos, mon moteur demeurait pendant quelques centaines de mètres en mode &lsquosécurité". Enfin, dans un gué, une entrée d"eau est venue coller les pages du cahier de notes de Stéphane&hellip Rien de grave ! (&hellip) Mon problème au départ des ES est résolu. Le changement de set-up que j"ai demandé n"a rien changé de fondamental : les spéciales étaient toujours aussi glissantes. Toutefois, en considérant qu"il s"agit de mon premier rallye sur terre au volant de la Xsara, je ne peux qu"être satisfait&hellip Je vais maintenir ce rythme demain !"

Sébastien Loeb (Citroën) : "Je n'ai rien senti, rien touché. A l'arrivée de la spéciale (ES1), c'est Daniel [Elena] qui a constaté les dégâts. Ici, le sort s'acharne sur moi. J'étais au ralenti au premier tour dans 'La Esperanza' et 'Santana', du coup mon deuxième passage dans ces spéciales était en fait comme un premier et j'ai perdu un peu de temps. J'aime beaucoup le Rallye du Mexique, mais il ne me le rend guère. Tactiquement, je n'ai guère le choix maintenant. La voiture est parfaite, alors j'attaque au maximum de ce qui est raisonnable, en espérant, qui sait, grappiller quelques points&hellip"