En route pour la Finlande

Trois rallyes au calendrier 2006 manquent encore au palmarès de Sébastien Loeb : la Finlande, le Japon et la Grande Bretagne.

Sébastien Loeb (Citroën Xsara) : "Je rêve de m'imposer sur ce terrain prestigieux, où la victoire se joue plus sur l'attaque que sur la stratégie, mais je ne suis pas disposé à faire n'importe quoi pour cela. De toute façon, je sais que si je 'surattaque', je perds du temps. Ce n'est pas en prenant des risques exagérés que je suis le plus rapide. Je vais donc procéder comme l'an dernier. Partir le plus vite possible, et voir où cela me situe."

Marcus Grönholm (Ford Focus) : "Ça va tellement vite que la moindre petite faute peut coûter très cher. Si on prend la mauvaise trajectoire sur une bosse ou dans une courbe, et qu'on doit freiner alors qu'on n'aurait pas dû, il faut beaucoup plus de temps pour retrouver le rythme que sur un rallye plus lent. Il est donc crucial de conduire proprement ici."

Malcolm Wilson (Ford BP, directeur) : "Nous courons à la maison, il y a un public énorme et c'est un rallye fantastique. Je le considère un peu comme le Grand Prix du Championnat du monde des rallyes. Nous pouvons vraiment faire un très bon résultat ici."

Plaque tournante (départ et arrivée des étapes) : Jyväskylä , ville universitaire du centre, située à 270 km au nord de la capitale, Helsinki - Surface : terre - Total des 21 spéciales (14 différents) : 351,61 km

Chaque pilote a composé son paquetage pneumatique (60 pneus pour 40 utilisables) avant le 4 août dernier. Le Rallye de Finlande n'autorise qu'un seul dessin de bande de roulement.

Encore "Rallye des 1000 Lacs " pour les nostalgiques (appellation officielle de 1954 à 1996), le Rallye de Finlande est tracé dans la forêt sapins, au milieu des lacs. Mais ce qui en fait la vraie particularité, c'est sa topographie 3D qui impose aux bolides de jouer à saute-mouton continuellement sur les bosses du toboggan, parfois sur une cinquantaine de mètres, à quelques 200 km/h... Voilà le pourquoi de la légende des "Finlandais volants".

Dans ce rallye, l'un des plus rapides de l'année et le plus côté après le Monte-Carlo, le pilote fait la différence par son gros coeur et sa précision extrême dans les fameux "jumps". L'auto se distingue aussi dans ses capacités d'amortissements sur les atterrissages.

2001, 2002 Grönholm (Peugeot 206), 2003 Märtin (Ford Focus), 2004, 2005 Grönholm (Peugeot 307)

1-Loeb (FRA/Citroën) 84 pts, 2-Grönholm (FIN/Ford) 51 pts, 3-Sordo (ESP/Citroën) 41 pts, 4-Stohl (AUT/Peugeot) 24 pts, 5-Hirvonen (FIN/Ford) 21 pts

1-Citroën Kronos 96 pts, 2- Ford BP 81 pts, 3-Subaru WRT 63 pts, 4-Peugeot Norvège 41 pts, 5-Ford Stobart VK 17 pts