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ParAFP

Publié 17/10/2004 à 05:00 GMT+2

Concentré sur son sujet, Sébastien Loeb (Citroën) a traversé sans encombres l'étape 2 du Tour de Corse, samedi, pour se retrouver à moins de 24 heures de son premier titre mondial.

Eurosport

Crédit: Eurosport

[16/10/04] - Sébastien Loeb (Citroën Xsara) s'est un peu plus rapproché de son premier titre mondial à l'issue de la deuxième journée du Tour de Corse, quatorzième des seize épreuves du Championnat du monde des rallyes, samedi soir à Ajaccio. Tandis que les Ford Focus avaient poursuivi leur cavalier seul, que l'Estonien Markko Martin avait pris le dessus sur son coéquipier belge François Duval, une nouvelle fois Loeb avait parfaitement rempli sa mission en confortant sa troisième place et fait un pas supplémentaire vers la consécration.
Le public l'avait bien compris au parc d'assistance sur le port d'Ajaccio. Malgré de gros nuages noirs, la pluie menaçante, la foule s'était faite plus compacte, les drapeaux français à la gloire de Loeb plus nombreux, les cris plus sonores. "Allez Seb !", "Champion du monde !".
Même l'intéressé, à l'ordinaire si prudent, commençait à parler du titre. "C'est sûr que j'y crois. Ce n'est jamais fini avant la fin non plus mais, pour l'instant, tout se présente pour le mieux. Solberg est loin. Si j'avais un problème et qu'il terminait quatrième, je serais quand même champion. Alors ça va" , concédait l'Alsacien, cerné par une meute de micros, caméras et magnétos.
"Je n'ai pas attaqué plus que ça"
A quelques mètres de la Xsara, près de la Subaru frappée pour quelques semaines encore du numéro "un", le calme régnait. Samedi, comme vendredi, Petter Solberg, le tenant, venait de vivre une journée "sans". "Nous essayons tout, vraiment tout. Mais rien ne semble marcher", lâchait le Norvégien, qui voyait même derrière lui poindre au classement un débutant talentueux, Stéphane Sarrazin, sur une Impreza de l'an dernier.
Solberg n'était pas le seul à avoir été impuissant face au trio de tête, aux Ford de Martin et Duval plus intouchables que jamais. Carlos Sainz (Xsara) et Marcus Gronholm (Peugeot 307), eux aussi, n'étaient pas de taille à lutter. Cédric Robert (Peugeot 307), lui, était parti à la faute (ES5).
Seul Sébastien Loeb aurait été en mesure de s'immiscer dans la bataille pour la victoire avec les Focus. Mais les préoccupations du Français étaient ailleurs, vers ce titre qui lui tend les bras. Pourtant, comme la veille, Loeb avait montré le bout du nez dans la dernière spéciale (ES8), sur les 40,94 km, entre Peri et Bastelica, sur une route mouillée par la pluie, ne concédant que huit dixièmes de seconde à Martin, le plus rapide. "Je n'ai pas attaqué plus que ça, disait pourtant le pilote Citroën. J'ai bien roulé, sur un bon rythme. Je roulais en confiance, on avait les bons pneus. Voilà".
"L'écart est fait"
"Quand on sait qu'il va pleuvoir, il n'y a pas de problème. En revanche, ce n'est pas le cas quand on n'a pas prévu la pluie, que l'on est en slick, et qu'il pleut. Là, c'est difficile" , insistait-il. Seule une petite alerte avait ralenti la Xsara. Sans conséquence. "Dans la dernière spéciale, j'ai senti une odeur de caoutchouc brûlé, l'odeur caractéristique des pneus quand on a une crevaison. J'ai donc assuré un peu. En fait, je rattrapais Bengué qui avait crevé", expliquait Loeb.
Ce dernier touche donc au but. Et une tension palpable était ressentie à Ajaccio, prête pour la fête, pour célébrer le titre. "Plus qu'un jour, quatre spéciales. On verra la météo dimanche mais cela se présente bien. On est troisième, la voiture marche très bien, l'écart est fait. Il va falloir continuer comme ça. Je suis à mon rythme, en confiance. Dimanche, je roulerai comme samedi. Comme je le sens", promettait le -sans doute- futur champion du monde.
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