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Loeb contrôle

ParAFP

Publié 07/04/2006 à 09:00 GMT+2

Vainqueur de trois des quatre spéciales du jour, Sébastien Loeb (Citroën) est rentré à Ajaccio avec près de 20 sec d'avance sur Marcus Grönholm (Ford), vendredi, après l'étape 1. Quant à Petter Solberg (Subaru), une faute l'a de suite éloigné des premiers

Sébastien Loeb (Citroën Xsara), serein et dominateur, pointait en tête du 50e Tour de Corse - Rallye de France au soir de la 1re étape, vendredi à Ajaccio, devant le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus) et un autre Français, Alexandre Bengué (Peugeot 307).
Loeb, double champion du monde en titre et victorieux l'an dernier en Corse, a d'abord réalisé le meilleur temps de la première spéciale (Ampaza-Col Saint-Eustache), histoire de marquer son territoire devant Grönholm. Mais celui-ci a répliqué immédiatement en réalisant le meilleur chrono de l'ES2 (Aullene-Arbellara). "On s'attendait à une belle bagarre, et c'est ce qui s'est passé" , commentait Loeb à la pause de midi. Le Finlandais avait quasiment fait jeu égal sur les deux premières spéciales, ne perdant que 4.9 secondes sur le phénomène alsacien.
Le scénario de l'après-midi a été différent, sur le même parcours: 2-0 pour Loeb, et presque 20 secondes d'avance en fin de journée -19.9 exactement- avec les mêmes pneus que le Finlandais, des BF Goodrich un peu plus durs que le matin, pour mieux résister à l'effet d'une température printanière sur l'asphalte corse.
Après quatre spéciales sur douze et 120 km de course, Loeb, vainqueur des deux derniers rallyes, au Mexique et au Catalogne, avait déjà pris un avantage psychologique sur Grönholm, vainqueur des deux premières épreuves de la saison au Monte-Carlo et en Suède.
Bengué en tête du "deuxième rallye"
"La voiture n'était pas aussi précise que je le souhaitais, car la pression des pneus arrière était trop élevée, et nous avons eu un petit problème de freins", expliquait Grönholm à midi. Quatre heures plus tard, son retard sur le leader avait été multiplié par quatre.
Plus intéressant, le "deuxième rallye", à distance respectable des deux géants, a permis à deux autres Français de se distinguer, sur les Peugeot 307 de l'écurie BSA. Bengué, 4e en Catalogne, pointait à la 3e place vendredi soir sur le port d'Ajaccio, à la régulière, juste devant le Finlandais Mikko Hirvonen sur la deuxième Ford Focus officielle, suivi de près par les Espagnols Dani Sordo et Xevi Pons sur les autres Xsara de l'écurie Kronos.
Dans le peloton de chasse, une autre Ford Focus, celle du benjamin finlandais Jari-Matti Latvala, 7e, devançait de quelques secondes Nicolas Vouilloz, 8e sur l'autre 307 BSA, une voiture qu'il découvrait après seulement une journée d'essais sous la pluie.
Quant au Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), il était retardé, 14e seulement à trois minutes du leader, après avoir heurté un talus dans l'ES1: petite touchette, grands effets, puisque son pot d'échappement, déformé par le choc, lui a fait perdre de la puissance... et quelques poignées de secondes. La meilleure Subaru, pilotée par le Français Stéphane Sarrazin, 4e l'an dernier, ne pointait qu'à la 10e place, handicapée par des pneus Pirelli moins performants sur l'asphalte que les BF Goodrich des hommes de tête.
Pour aider les Subaru à remonter au classement, il aurait fallu de la pluie, comme lors de la victoire de Solberg en 2003. Or la météo annonçait un week-end sans nuage, comme le ciel corse au dessus de Loeb.
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