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Etape 3 : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Publié 09/04/2006 à 22:00 GMT+2

Impressions recueillies à l'issue du Rallye de France, dimanche.

Sébastien Loeb (Citroën Xsara, vainqueur) : "Voiture parfaite, pneus parfaits, aucun problème. Je suis content d'avoir pris autant de points sur les rallyes asphalte, car cette année ils sont placés en début de saison et peut-être que ces points seront très importants en fin de saison. Ce sont les rallyes les plus favorables à la Xsara et il faut se souvenir que Marcus [Grönholm] est très fort sur la terre. J'ai plus forcé vendredi que samedi, c'était plus difficile d'aller plus vite que lui, et après la première spéciale de samedi matin, où je lui ai encore pris huit secondes, j'ai senti qu'il se calmait un peu. J'avais un bon rythme, ma Xsara était très efficace dans les portions sinueuses et les écarts se faisaient naturellement. Il était moins à l'aise, et à partir de là il a réfléchi. Il a dû se dire qu'il valait mieux prendre huit points qu'en perdre dix. On peut le comprendre".
Dani Sordo (Citroën Xsara, 3e) : "Je suis très content, car on s'est bien bagarrés avec Mikko [Hirvonen, 4e], c'était amusant. Le prochain rallye, en Argentine, ce sera plus difficile, car je n'ai pas beaucoup d'expérience avec la Xsara WRC sur la terre".
Xevi Pons (Citroën Xsara, 6e) : "Après deux abandons, il était capital pour moi de terminer cette course. D"autant que le potentiel de la Xsara sur asphalte me permettait de viser de 'gros points" au championnat Constructeurs. Lorsque j"ai estimé que je ne pourrais pas rejoindre Alex [Bengué], je me suis concentré sur les cinq points à cueillir pour l"équipe.."
Marc Van Dalen (Kronos Racing, directeur) : "Seb [Loeb] reste le roi sur asphalte, Dani [Sordo] a confirmé, comme nous le lui demandions, et Xevi [Pons] s'est montré une fois encore précieux par son apport de points dans un championnat 'Constructeurs' dont nous gardons la tête. C'est le week-end parfait !"
Marcus Grönholm (Ford Focus, 2e) : "Je suis très déçu, mais je ne pouvais pas faire tellement plus. J'ai compris vendredi, quand Sébastien m'avait déjà pris 19 secondes, que j'aurais du mal à revenir sur lui. Le samedi je ne me sentais pas bien, les spéciales étaient très sinueuses et très sales. Je voyais bien qu'il manquait quelque chose, mais je ne sais pas quoi. J'ai encore pris huit points et c'est un bon résultat, car je n'ai jamais pris autant de points sur des rallyes asphalte, 24 je crois (ndlr: 1er au Monte-Carlo, 3e en Catalogne, 2e en Corse). Je pense que je peux battre Sébastien sur asphalte, mais je ne sais pas quand ni à quel endroit. J'espère que sur les prochains rallyes, Petter [Solberg] et Mikko [Hirvonen] vont un peu m'aider".
Mikko Hirvonen (Ford Focus, 4e) : "J'ai vécu une belle bagarre avec Dani (Sordo). 3e aurait été parfait. Mais je peux cependant me réjouir de finir 4e malgré la frayeur que je me suis faite dans la dernière spéciale. Huit kilomètres après le départ, je suis sorti beaucoup trop large dans un virage. Je me suis retrouvé complètement en dehors de la route. Par chance, j'ai réussi à me récupérer... Je pilotais à la limite jusque là. J'avais un super feeling avec ma voiture. Mais je me devais également d"assurer les points pour mon équipe."
Stéphane Sarrazin (Subaru, 8e) : "Nous terminons huitième alors que nous espérions figurer dans le haut du tableau. L'année dernière, je m'étais battu pour le podium alors, bien sûr, je suis un peu déçu. Pourtant, j’ai fait le maximum du début jusqu’à la fin. Forts des enseignements de cette course, nous sommes déjà concentrés sur la prochaine épreuve."
Petter Solberg (Subaru, 11e) : "J'ai tout essayé. Nous allons devoir beaucoup travailler pour être compétitifs sur cette surface. Désormais, nous avons l'esprit tourné vers la prochaine manche. Le résultat obtenu ici, en Corse, renforce encore plus ma détermination. Mon envie de gagner est plus forte que jamais. Je n'irai pas en Argentine pour jouer, croyez moi !"
Luis Moya (Subaru WRT , directeur sportif) : "Nous n'avons pas obtenu les résultats auxquels nous aspirions. A l'évidence, nous devons travailler pour améliorer notre compétitivité sur asphalte. Avec notre partenaire Pirelli, nous allons explorer les différentes voies qui nous permettront de progresser sur cette surface. Le championnat comporte encore onze manches. Nous prendrons le départ des prochaines compétitions avec l'ambition de gagner !"
Aimé Chatard (BFGoodrich, responsable Rallye) : "Nous redoutons toujours ce rendez-vous du Tour de Corse car c'est vraiment l.épreuve LA plus difficile de l'année pour les pneumatiques. A tel point qu'aujourd'hui, un pneu subit davantage de contraintes sur l'asphalte corse que n'importe quel autre pneu pour la compétition automobile. A l'arrivée de la longue spéciale de 34 km, les pilotes avaient le visage marqué par l.effort. C'est exactement la même chose pour le pneumatique. En regardant les « rides » du pneu, sa température (plus de 120°C) et sa pression à l'arrivée, les techniciens de BFGoodrich savent parfaitement apprécier le degré de souffrance du pneu. Et en Corse, il est très très élevé."
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