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Victor Wembanyama : "Si j’ai un mérite, c’est d’avoir su résister au formatage"

Maxime Dupuis

Mis à jour 17/04/2023 à 19:39 GMT+2

Talent unique, générationnel même, Victor Wembanyama est aux portes de la NBA, qu’il rejoindra la saison prochaine. Invité par la First Team, le jeune Français a parlé de son talent unique et des barrières qui ont été un temps dressées devant lui. Parce qu'il a parfois été borduré. Mais ça n’a pas duré. Wembanyama ne voulait pas de ça. Bien heureusement.

Victor Wembanyama

Crédit: Getty Images

Victor Wembanyana est à un mois tout pile d’en savoir plus sur son avenir professionnel. Le 17 mai, la NBA procèdera à sa loterie annuelle et une franchise aura tiré le gros lot. Avec le premier choix lors de la prochaine draft, les Spurs, les Pistons, les Rockets ou une autre équipe bienheureuse des bas-fonds de la ligue aura le droit de rapatrier le Français de l’autre côté de l’Atlantique.
Le joueur des Metropolitans 92 aux dimensions d’exception (2,21m) et aux qualités singulières, puisqu’il est à peu près capable d’à peu près tout faire, du poste 1 au 5, est le joueur le plus attendu dans la grande ligue nord-américaine depuis la hype Zion Williamson.
Invité de la First Team, "Wemby" a parlé de son jeu et de ses skills, si particuliers et bien ancrés dans une ère où le jeu qui s’est horizontalisé.
Il est de bon ton de dire que le talent s’impose aux yeux du monde, naturellement. Celui de Victor Wembanyana a parfois été borné par ses éducateurs au cœur de sa croissance basketballistique. Et lui aussi a dû résister au dogme qui veut qu’un grand ne fasse que des choses de grand.
Victor, ne fais pas ça
Interrogé sur la question, le Français a tenu à le préciser : "C’est vrai que je suis tombé dans la bonne génération (mais) si j’ai un mérite, c’est d’avoir su résister à un formatage parce qu’on a quand même essayé de me l’imposer". (…)
"J’ai eu plus de bons coachs que de mauvais. Jeune, il y avait moins d’enjeu, se rappelle-t-il. Mais j’ai un souvenir en U14 : lors d’un tournoi en Espagne, le coach me faisait jouer pivot traditionnel. A l'entraînement, je prenais des rebonds, des mains à mains, des sorties de balle au meneur et dès que faisais autre chose, même si je réussissais, il me criait de dessus… ça, c’était l’extrême. Mais les coachs ont toujours cette petite pression de gagner des matches, de faire de la performance, même en U13, U15, vont jouer la sécurité ‘Victor, ne fais pas ça’. C’est inconscient mais ça te pousse à revenir dans ta case et jouer la facilité. Jouer avec l’atout que j’ai déjà. C’aurait été la plus grosse erreur pour moi". Wembanyama n’est pas le seul à le penser.
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