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Eurobasket | Demi-finales France – Belgique (63-67) | Un trou d’air qui coûte une finale : "On n’a joué qu’une mi-temps"

Amaury Erdogan-Gutierrez

Mis à jour 25/06/2023 à 00:39 GMT+2

Sanctionnée par une entame ratée et menée de 14 points à la pause, l’équipe de France de basket a manqué de peu une qualification en finale de l’Eurobasket samedi à Ljubljana (Slovénie), battue par la Belgique 67-63. Emmenées par le duo Marine Fauthoux et Sandrine Gruda, les Bleues ont tout tenté en fin de match. De quoi donner des regrets aux joueuses de Jean-Aimé Toupane.

Marine Fauthoux et l'équipe de France de basket peuvent avoir des regrets après la demi-finale perdue face à la Belgique (63-67) à l'Eurobasket 2023

Crédit: Getty Images

La défaite apporte souvent son lot de regrets. Battues par la Belgique en demi-finales de l’Eurobasket (67-63) samedi à Ljubljana (Slovénie), les Bleues vont sans doute ressasser dans la nuit cette première mi-temps ratée dans les grandes largeurs. Une entame catastrophique (seulement 8 points inscrits dans le premier quart-temps) qui a permis à la Belgique de gérer une avance gonflée à 14 unités à la pause. Malgré un dernier sursaut en fin de rencontre, les joueuses de Jean-Aimé Toupane ont échoué à rallier la finale, alors qu’elles restaient sur cinq participations de rang à ce stade de la compétition (de 2013 à 2021).

Des rebonds perdus en pagaille

Qualifiée en finale pour la première fois de son histoire, la Belgique a mis d’entrée de jeu les bons ingrédients, monopolisant la balle et empochant tous les rebonds possibles, surtout offensifs. Une agressivité qui a tranché avec l’apathie et le manque de cohésion dans le bloc équipe français, spécialement en défense. "Il nous a manqué de la constance et une meilleure adaptation défensive, a reconnu Sandrine Gruda au micro de beIN Sports après la rencontre. On aurait dû changer notre défense plus tôt. C’était à nous de nous battre, de faire en sorte que la défense de trappe fonctionne."
Des manquements défensifs donc, couplés à un engagement trop neutre dans la raquette adverse, surtout en première période. "Je pense que cette première mi-temps nous coûte cher, a rembobiné Marine Fauthoux après le match. Sur six rebonds offensifs, elles nous mettent 15 points, et c’est l’écart qu’il y avait à la mi-temps (14, NDLR). C’est ça qu’on peut regretter aujourd’hui." Avec 24 rebonds à 9 à la pause, les Belges ont asphyxié la raquette tricolore, et multiplié les possessions.
Un bon apprentissage
Forcément, l'avance s’est creusée. Un écart irrattrapable. "On a su répondre au défi physique en deuxième mi-temps, parce qu’on a les qualités pour, a nuancé Fauthoux. Mais on n’a joué qu’une mi-temps. C’est ça qui nous pénalise." Un constat amer partagé par son sélectionneur : "On paye une mauvaise première mi-temps, a-t-il admis. Donc je pense que le travail n’a pas été tout à fait bien fait au départ et forcément on a couru derrière le score. Finalement, ça se joue à une possession qu’on n’a pas su bien gérer."
Car oui, les Bleues auraient quand même pu l'emporter, mais Fauthoux s'est enfermée dans la nasse belge et a vu sa passe vers Gruda interceptée. La jeune meneuse (22 ans) a d'ailleurs eu du mal à cacher l’immense déception qui se lisait sur son visage après le match. Gruda (35 ans), elle, préfère se tourner vers l'avenir. "Cette équipe a du caractère, je pense que l’avenir est prometteur, confie-t-elle pleine d'optimisme. Mais aujourd’hui, ça pique un peu. On va tout faire pour terminer sur le podium."
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Sandrine Gruda et l'équipe de France ont été stoppées par la Belgique en demi-finale de l'EuroBasket 2023

Crédit: Imago

Une médaille internationale, ça ne se néglige pas. Et c’est Toupane qui en parle le mieux : "Je suis fier de mon équipe, a-t-il martelé au micro de beIN Sports. Elle a eu le mérite de réagir. Il nous a manqué très peu de choses. On va essayer de digérer ça ce soir et de se remobiliser pour demain. Il y a encore une médaille à aller chercher. C’est un bon apprentissage. La déception est là, mais ça ne doit pas enlever tout le travail qui a été fait jusqu’ici." Un travail qu'il faudra finir face à la Hongrie dimanche (17h).
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