NBA : Chauncey Billups tire sa révérence

C’est un champion et un véritable gentleman des parquets qui a dit stop. Chauncey Billups, l’ancien joueur des Detroit Pistons, avec qui il remporté le titre NBA en 2004, a décidé de mettre un terme à sa carrière mardi soir. C’est à Yahoo Sports que le meneur, qui a également évolué à Boston, Toronto, Minnesota, Denver, New York et Los Angeles, a fait part de sa décision. "Il est tout simplement l’heure, je le sais. Mon esprit et ma passion sont intacts, mais je ne peux pas ignorer le fait que je n’ai pas été en bonne santé depuis trois ans. J’ai beau essayé de faire tout mon possible, je ne peux pas résister. Le fait que je ne puisse pas jouer comme je l’entends m’a fait prendre conscience que c’était la fin. Je suis heureux et excité. Ce jeu a été très généreux avec moi. Je pense l’avoir respecté par ma manière de jouer."

Depuis son trade chez les Knicks dans le cadre de l’arrivée de Carmelo Anthony, Chauncey Billups a en effet multiplié les blessures sévères et n’a pu que servir de relais auprès des jeunes en dehors des terrains. A 37 ans, le natif du Colorado raccroche tout de même avec le sentiment du devoir accompli. Drafté en 3e position par les Celtics en 1997, il lui a fallu quelques années pour trouver chaussure à son pied avec un trade vers le Michigan.

Il aura été le leader des Pistons 2004 de Larry Brown qui ont ramené Motown sur le devant de la scène grâce au titre conquis face aux Los Angeles Lakers. C’est lors de cette campagne qu’il a réellement passé un cap en remportant le trophée de MVP des Finales et en héritant d’un surnom symbole de son sang froid et de son leadership : Mr. Big Shot. En sélection, Chauncey Billups a également connu son lot de succès, avec une victoire en 2010 lors de la Coupe du monde en Turquie. On fait confiance à cet enfant du Colorado pour rapidement convertir sa connaissance du jeu dans un rôle d’adjoint ou de dirigeant, chez les Pistons ou ailleurs.

Cet article Chauncey Billups tire sa révérence est apparu en premier sur Basketsession.

Retrouvez plus d’articles sur BasketSession