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Top 100 : Les meilleurs joueurs NBA

ParBasketSession

Mis à jour 21/08/2014 à 16:49 GMT+2

Notre partenaire Basketsession a dressé son classement des 100 meilleurs joueurs qui évoluent actuellement en NBA. Aujourd’hui, place aux dix derniers.

Le Top 100 NBA.

Crédit: Eurosport

Nous y sommes. Nous avons craqué. Chaque année, les principaux médias US se lancent dans un top 100 des meilleurs joueurs NBA. Un classement loufoque, étant donné que l’on parle d’un sport collectif. Mais un classement qui a aussi un certain sens. En effet, si le basket se joue à cinq, on remarque bien souvent qu’un seul joueur peut parfois faire la différence sur le terrain (sur un QT, un match, dix matches voire une demi-saison selon le niveau du joueur en question). Un titre se décroche évidemment en équipe. Mais en playoffs, il est ordinaire que l’équipe qui possède le meilleur joueur sur le terrain finisse par l’emporter (il y a évidemment des contre-exemples).
ESPN pousse l’aventure un peu plus loin en publiant chaque année un classement des 500 meilleurs joueurs NBA. Ça force le respect. Soit les journalistes et les techniciens ont inventé un système de calcul incluant plusieurs statistiques afin de classer les joueurs, soit ce sont des génies ou même des fous, soit ils ont tiré à pile ou face une bonne partie du classement. Car s’il y a bien une chose que l’on a apprise en essayant de répartir les 100 meilleurs joueurs, c’est que c’est long. Et extrêmement compliqué. Comment différencier deux joueurs qui n’ont pas le même rôle, pas le même poste, pas le même âge et qui n’évolue pas dans la même équipe ?
Avant toute chose, notons évidemment que ce classement est subjectif. Mais afin d’éliminer au maximum le hasard, nous avons retenu plusieurs statistiques. Les stats brutes, les stats avancées, les "Win Shares" (le nombre de victoires qu’un joueur est censé rapporter à son équipe) et bien entendu le Player Efficiency Rating. Outre ces chiffres, nous nous sommes appuyés sur l’impact du joueur sur son équipe et notre impression personnelle (forcément). Bien souvent nous nous sommes posé ces trois questions au moment d’hésiter entre deux joueurs :
a) Si je dois construire une équipe demain quel joueur je sélectionne en premier ?
b) Si une équipe constituée de quatre joueurs lambda et X joue contre quatre autres joueurs lambda et Y, laquelle l’emporte ?
c) Si A, B, C, D et E évoluent dans la même équipe, lequel serait mon leader et mon meilleur joueur ?
Autre point important : nous n’avons pas nécessairement réuni les 100 meilleurs joueurs de la ligue. Nous avons d’abord effectué un tri au préalable en sélectionnant les 20 meilleurs à chaque position. Certains postes étant plus fournis que d’autres en NBA, il se peut que certains joueurs non mentionnés dans notre classement aient mérité une place dans le top 100. Nous avons essayé de nous focaliser sur le niveau actuel de chaque joueur et non pas leur niveau passé ou… leur niveau dans quelques années. Vous verrez que parfois, nous avons tout de même pris en compte le potentiel de certaines jeunes stars prometteuses. Enfin, nous avons essayé au mieux de favoriser les "two way player", ces joueurs capables d’avoir un impact des deux côtés du parquet.
On commence donc avec les joueurs classés de la 100e à la 91e position. Et sachez-le, ce sont les plus durs à classer. Une fois toutes les superstars, stars et All-Stars répartis, il devient très difficile de déterminer quel joueur de devoir est plus talentueux qu’un autre joueur de devoir. Certains choix vont feront sans doute crier au scandale mais nous avons essayé de rester cohérent. N’hésitez pas à débattre (et à critiquer) les choix effectués. Nous essayerons de mettre en place un vote afin de déterminer votre classement une fois que le nôtre aura été entièrement publié. Enfin, dernier point, histoire de donner un peu d’intérêt à ce classement, nous avons cherché à présenter les joueurs en question à travers des mini-portraits incluant des anecdotes, ainsi que les points forts, les points faibles et les enjeux pour chaque joueur. Que la fête commence !

100. Tyson Chandler

On peut se demander si Tyson Chandler a toujours sa place dans un tel classement. Si nous devions rééditer ce ranking en cours de saison, il se pourrait tout à fait que le nouveau pivot des Dallas Mavericks n’y figure même plus. A 31 ans, le colosse a parfois paru plus âgé sur le parquet et des pépins physiques l’ont empêché d’évoluer à son meilleur niveau la saison précédente.
Mais l’ancien champion NBA (en 2011 avec Dallas) demeure une valeur sûre en défense, du moins lorsqu’il est motivé, ce qui n’était peut-être pas toujours le cas aux Knicks. Il est grand (2,16 m), ce qui est un atout dans la ligue, et ses fondamentaux défensifs sont précieux. Il protège le cercle même s’il n’est pas un contreur de premier plan (1,3 block de moyenne en carrière) et il assure le rebond défensif. Son apport offensif est limité mais c’est un joueur efficace sur le pick&roll. Tyson Chandler est le pivot idéal associé à un intérieur fuyant. Son association avec Dirk Nowitzki avait parfaitement fonctionné aux Mavericks il y a trois saisons et les dirigeants espèrent qu’il en sera de même cette année.
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Tyson Chandler (New York Knicks)

Crédit: AFP

99. Anderson Varejao

Anderson Varejao joue 30 matches par saisons. Le reste du temps, il est blessé. Il est annoncé constamment dans les rumeurs de transferts. Il sort chaque année un match de mammouth avec une pointe autour des 20 points et 18 rebonds. Si son profil est atypique, il reste un joueur essentiel au succès de son équipe… lorsqu’il est en état de jouer.
Le Brésilien était – avec Matthew Dellavedova – le seul joueur des Cleveland Cavaliers à se battre sur chaque possession dans l’Ohio la saison dernière. Son énergie est communicative et c’est l’un des points qui le rapproche de Joakim Noah (en plus de la tignasse de cheveux frisés). Mais si "Jooks" a été élu DPOY, Varejao s’illustre essentiellement en attaque. C’est un excellent rebondeur offensif (meilleur joueur de la ligue dans ce domaine en 2012-2013… en ne disputant que 25 matches). C’est aussi un bon passeur et son tir à mi-distance est en nette progression (49% de réussite entre 4,5 et 5,7 m la saison dernière). Malgré son activité aux rebonds, il est limité en défense et ce n’est pas un élément de dissuasion. S’il tient le coup physiquement, il devrait contribuer au succès des Cavaliers cette saison.
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Anderson Varejao (Cleveland Cavaliers)

Crédit: AFP

98. Terrence Ross

Quand on pense à Terrence Ross, on pense d’abord à ses dunks. L’ancien vainqueur du Slam Dunk Contest est un joueur aérien capable d’effectuer des prouesses lorsqu’il s’agit de voler au-dessus des autres. Ses qualités athlétiques sont supérieures à la norme des autres joueurs NBA.
Mais le jeune ailier des Toronto Raptors s’est distingué la saison dernière en inscrivant 51 points un soir de folie furieuse face aux Los Angeles Clippers. Restera-t-il comme l’un de ces joueurs improbables à avoir planté plus de 50 points lors d’un match ou s’affirmera-t-il comme une valeur solide en NBA ? Le gamin a du potentiel et c’est un "streaky shooteur", un shooteur de série. Lorsqu’il est lancé, il a tendance à enfiler les perles de loin et son pourcentage de réussite derrière l’arc (39%) à son âge (23 ans) est prometteur. On tient peut-être la relève de Jason Richardson, à savoir un joueur extrêmement athlétique capable de marquer de loin sans être une star NBA. On suivra avec attention sa progression mais on émet quelques réserves quant à sa capacité à repousser les limites de son potentiel, lui qui défie déjà les lois de la gravité.
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Terence Ross

Crédit: AFP

97. Robin Lopez

Et si Robin Lopez devenait à terme un "two way player" ? Celui que l’on présentait avant son arrivée à Portland comme un défenseur énergique s’en est plutôt bien sorti au sein de l’attaque flamboyante des Blazers. Même s’il n’a pas l’arsenal offensif de son frère Brook, Robin est lui aussi un excellent rebondeur offensif (encore un rapport avec la touffe de cheveux ?) et il est à l’aise sur le pick&roll.
Sa progression aux rebonds (de 5,6 à 8,5 prises par match d’une année sur l’autre) est intéressante. Avec Robin Lopez sur le parquet, les Blazers marquaient six points de plus que leur adversaire sur 100 possessions, un chiffre plutôt flatteur. Le potentiel du pivot californien est limité mais il a les atouts nécessaires pour faire une belle carrière en NBA. Point extrêmement important : si vous êtes un adepte des réseaux sociaux, vous êtes priés de suivre ce bon vieux Robin sur Instagram.
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Robin Lopez

Crédit: AFP

96. Avery Bradley

Avery Bradley a un profil atypique : il est petit (1,88 m) mais ce n’est pas un meneur. Ce n’est pas une gâchette mais il évolue tout de même au poste d’arrière en NBA. Malgré ça, les Boston Celtics n’ont pas hésité à aligner 32 millions de dollars sur la table pour s’assurer les services du joueur de 23 ans pour les quatre prochaines saisons.
Il faut dire qu’au sein de la faible équipe de Boston, le jeune homme était l’une des rares satisfactions la saison dernière. Ses progrès en attaque sont notables. Il inscrivait plus de 14 points par match l’an passé et ses pourcentages de réussite aux tirs sont en hausse malgré un volume de shoots accru (43,8% dans le champ et 39,5% à trois-points). Il est l’un des meilleurs shooteurs de la ligue derrière l’arc "above the break" (les tirs non situés dans les coins) et seuls Serge Ibaka et Danny Green affichaient un meilleur pourcentage de réussite que lui dans cette zone. Bradley pourrait s’affirmer à l’avenir comme un joueur très efficace s’il évoluait au sein d’une franchise qui compte plusieurs options offensives de talent (dont un intérieur qui provoque des prises-à-deux notamment).
Il doit encore travailler son dribble et sa taille pourrait le limiter mais l’arrière des Celtics ressemble de plus en plus à un "two way player", lui qui reste avant tout un chien de garde très précieux. Il doit continuer dans cette voie s’il espère faire son trou pour de bon (à priori, c’est déjà fait). On suivra l’évolution de son temps de jeu maintenant que les Celtics ont drafté Marcus Smart, un meneur capable de jouer arrière.
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Avery Bradley

Crédit: AFP

95. Tiago Splitter

Et un premier joueur des San Antonio Spurs. Autant vous le dire tout de suite, il a été très difficile de classer les membres des derniers champions NBA. Comment démarquer un joueur d’un système collectif aussi abouti ? Nous avons dû nous poser cette question à plusieurs reprises. Le cas de Tiago Splitter est assez particulier étant donné que le pivot brésilien ne passe rarement plus de 25 minutes sur le parquet. Il est certes titulaires mais les Spurs ont tendance à jouer avec un cinq "small ball" dès que l’opposition le permet. Le joueur de 29 ans a essentiellement pour mission de défendre sur le meilleur intérieur adverse.
Ceux qui ont suivi les derniers playoffs avec attention ont pu constater les qualités défensives de Splitter. Il a bien muselé Dirk Nowitzki et il a parfaitement contenu LaMarcus Aldridge, limité à 41,7% aux tirs contre San Antonio. Mais le pivot texan est aussi un très bon passeur pour son poste et un joueur d’équipe idéal. Il pose des écrans, il libère des espaces, il se positionne bien, etc. Son arsenal dos au panier est limité, de même que son potentiel (29 ans, on le rappelle). Peut-être même qu’il ne serait pas classé dans le top 100 s’il ne jouait pas à San Antonio. Mais le rôle que lui ont confié les Spurs lui va comme un gant et Splitter le remplit parfaitement.
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Tiago Splitter (San Antonio Spurs)

Crédit: AFP

94. J.J. Redick

Une gâchette. L’un des plus grands artilleurs de l’histoire de Duke. Plus de 2700 points inscrits en quatre saisons à l’université. Après des débuts difficiles en NBA, J.J. Redick a fait son trou. C’est désormais un titulaire indiscutable à Los Angeles, où il bénéficie des espaces crées par Blake Griffin et des caviars de Chris Paul pour arroser de loin (39,5% de réussite à trois points la saison dernière).
Il est intéressant de noter que le joueur de 30 ans n’est plus seulement un tireur d’élite, même si sa capacité à enfiler les paniers de loin demeure son principal atout. Redick était un bon passeur à Orlando (une saison à plus de quatre passes de moyenne avant son transfert à Milwaukee il y a deux ans) et c’est un défenseur correct – même si on ne parle évidemment pas d’un stoppeur. L’attention que les adversaires porteront cette saison sur Blake Griffin et même Chris Paul devraient lui permettre d’évoluer encore plus facilement en attaque et il pourrait encore claquer une quinzaine de points sans forcer. Les Clippers auront besoin de loin et de son adresse pour aller loin en playoffs.
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JJ Redick (Clippers)

Crédit: Imago

93. Kevin Martin

Une autre gâchette. Il a retrouvé un rôle de titulaire en signant à Minnesota et il a à nouveau flirté avec la barre des 20 points de moyenne. Scorer, c’est ce que Kevin Martin fait de mieux depuis qu’il s’est révélé au grand jour à Sacramento il y a plusieurs saisons.
Néanmoins, il reste limité. C’est un mauvais défenseur, il est trop fin pour contenir les ailiers athlétiques et trop lent pour défendre sur les arrières. Il ne participe pas à la création du jeu non plus. En revanche, il marque des points. On aimerait le voir dans un autre rôle, similaire à celui qu’il avait à Oklahoma City. En tant que sixième ou septième homme d’un candidat au titre, Kevin Martin est un luxe. Lorsqu’il doit uniquement scorer, c’est un joueur idéal (pas une troisième option offensive pour autant). Le genre de joueur dont Chicago aurait eu besoin pour faire tomber le Miami Heat il y a trois saisons.
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Kevin Martin

Crédit: AFP

92. Jimmy Butler

L’arrière titulaire à Chicago, justement, c’est Jimmy Butler, alias "Jimmy Bucket". Révélé suite à la blessure de Luol Deng il y a deux ans, il s’est depuis imposé comme un cadre du cinq de départ de Tom Thibodeau.
Butler se démarque d’abord par sa défense. C’est l’un des cinq meilleurs stoppeurs de la ligue à son poste. LeBron James et Kobe Bryant ne diront pas le contraire. En 2013, alors qu’il écrasait la Conférence Est comme un rouleau compresseur, le "King" a eu nettement plus de difficultés face à l’arrière des Bulls. James a été « limité » à 23 pts et 43,8% aux tirs sur la série, de toute façon remportée par le Heat. A titre d’exemple, Paul George n’a pas aussi bien contenu la star de Miami (29 pts et 51% aux tirs) au tour suivant. Cette capacité de Butler a contenir le quadruple MVP grâce à sa vitesse, sa ténacité et sa puissance lui ont même valu le surnom un peu osé de « LeBron stoppeur ». Nous n’irons pas jusque-là mais il est avec Kawhi Leonard l’un des rares joueurs à pouvoir se vanter d’avoir su ralentir le meilleur joueur du monde.
Si ses qualités défensives ont fait sa réputation, le jeune homme doit encore progresser en attaque. Alors qu’il espérait franchir un cap et gagner des responsabilités, il a déçu la saison dernière avec un mauvais 39% de réussite aux tirs. Il faut dire que les blessures s’en sont mêlées. Avec les espaces libérés par le retour de Derrick Rose, Jimmy Butler devrait avoir des tirs plus ouverts. A lui de continuer à bosser son shoot. Les Bulls auront besoin d’un Butler adroit lors des prochains playoffs. Son jeu balle en main est encore trop limité pour qu’il connaisse une ascension à la Kawhi Leonard mais "Jimmy Bucket" est un titulaire solide. Le garçon a eu une enfance particulièrement difficile que nous vous avions contée à travers ce papier.
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Jimmy Butler (Chicago Bulls)

Crédit: AFP

91. Danilo Gallinari

Nous avons un peu de mal avec Danilo Gallinari. Au vu de ses statistiques, il méritait peut-être de mieux figurer au sein de notre classement. On parle tout de même de l’une des premières options offensives d’une franchise qui a terminé à la troisième place de la Conférence Ouest il y a deux saisons.
Seulement voilà, l’Italien revient d’une saison blanche et vous verrez qu’il a été particulièrement compliqué de traiter le cas des joueurs blessés. A quel niveau reviendra-t-il ? Il est encore jeune – 26 ans – et sa blessure au genou ne devrait pas être un tournant dans sa carrière, d’autant plus qu’il ne s’appuyait pas en priorité sur son explosivité. Gallinari est une gâchette même s’il n’est pas particulièrement très adroit (41% dans le champ et 37% à trois-points en 2013). C’est un scoreur mais il n’a rien d’un leader et c’est un mauvais défenseur. On doute (c’est un euphémisme) qu’il s’impose comme la star des Denver Nuggets à l’avenir.
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Danilo Gallinari

Crédit: AFP

La suite de notre Top 100 sera publiée dès mercredi (90-81).

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