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NBA - Tony Parker met un terme à sa carrière

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/06/2019 à 19:16 GMT+2

NBA - Tony Parker a pris sa décision. Lundi, le meneur de jeu des Charlotte Hornets a officialisé sa retraite sportive. Drafté en 2001 par San Antonio, il a porté le maillot des Spurs pendant 17 saisons avant de jouer un an à Charlotte. Il a également porté à 181 reprises le maillot des Bleus. C'est tout simplement la fin du plus grand chapitre de l'histoire du basket français.

Tony Parker en 2017

Crédit: Getty Images

C'est une page qui se tourne. Et pas n'importe laquelle. La plus belle page du basket tricolore tout simplement. A 37 ans, Tony Parker a décidé de s'arrêter. "Je vais me retirer. J'ai décidé que je ne vais plus jouer au basket maintenant", a annoncé le meneur à ESPN avant de s'expliquer. "Plusieurs choses m'ont amené à cette décision. Mais à la fin si je ne peux plus être Tony Parker et me battre pour le titre, je ne veux plus jouer au basket". Et c'est donc le meilleur joueur de l'histoire du basket français qui s'en va.
18 saisons NBA, quatre bagues de champion (2003, 2005, 2007, 2014), six présences aux All Star Game, un titre de MVP des finales en 2007... Tony Parker a écrit les plus belles pages de son histoire outre-Atlantique. Dans la grande Ligue nord-américaine, il a réalisé une carrière que beaucoup pensaient inespérée pour un Français. C'est simple, il aura changé les mentalités. Montrer que tout était possible. Même pour un Frenchy d'1m87 ! Et s'il a fini sa carrière à Charlotte (9.5 pts, 3.7 pds), pour un dernier baroud d'honneur en 2018-2019, c'est évidemment sous le maillot de San Antonio que tout le monde se souviendra de lui.
Je voulais jouer 20 saisons
Débarqué dans le Texas en 2001 après avoir été drafté à la 28e place à 19 ans, TP a très vite gagné ses galons de titulaire chez les Spurs pour devenir le plus jeune meneur titulaire de l'histoire et finalement devenir une star jusqu'à former ce fameux Big Three avec Tim Duncan et Manu Ginobili. Sous les ordres de Gregg Popovich, le natif de Bruges s'est imposé comme un champion d'exception. Et s'il rêvait de jouer le plus longtemps possible, son incapacité à nourrir sa soif de victoire a sonné la fin de sa carrière. "Je voulais jouer 20 saisons. Et je pense que je peux encore jouer. Mais maintenant, je ne vois plus de raison de jouer 20 saisons", explique-t-il à ESPN.
Acteur de l'une des plus grandes dynasties de l'histoire du basket américain, Parker aura laissé son empreinte en NBA. Par sa culture de la gagne. Et sa longévité au plus haut niveau. Attaquant racé, TP, qui a signé quelques cartons dont un match à 55 points contre les Wolves en 2008, termine son aventure avec 15,5 points et 5,6 passes de moyenne. Le tout en 1254 matches ! Des chiffres qui en disent long sur sa carrière. Son "tear drop" aura aussi inspiré de nombreux meneurs. Ce parcours marqué par de nombreux triomphes lui ouvrira à coup sûr les portes du Hall of Fame. Mais ce qui restera, c'est bien cette capacité à se faire sa place chez les géants.

Parker ne se résume pas à la NBA

Formé à l'INSEP et champion d'Europe juniors en 2000 avec ses potes Boris Diaw et Ronny Turiaf, l'ancien joueur du PSG Racing (1999-2001) a aussi fait le bonheur de l'équipe de France. Eté après été, il est revenu sous le maillot bleu pour tenter de rendre à la France ce qu'elle lui avait apporté. Et s'il a décroché deux médailles de bronze à l'Euro (2005 et 2015) et une fois l'argent (2011), il a touché son Graal tricolore en 2013, en Slovénie. Enfin titré avec les Bleus malgré des frustrations olympiques, il a su trouver les moyens de faire gagner cette France au palmarès vierge avant son passage. "Ma carrière a été meilleure que tout ce que j'avais pu rêver quand j'étais gamin. Je n'avais jamais rêvé de tout cela", lâche-t-il encore. Avant lui, aucun Français ne se serait permis le droit de l'imaginer.
Parker va maintenant pouvoir passer vraiment à autre chose. Ce qui ne devrait pas poser trop de problème à ce sportif ambitieux, qui a toujours pensé à l'avenir et ne s'est jamais contenté de rester dans son rôle. On parle déjà du président de l'Asvel, où il a investi dès 2009 et dont il est devenu actionnaire majoritaire en 2014. Mais s’il va rester dans cet univers du ballon orange, il va tout de même laisser un vide sur les parquets. Car c’est bien un monument du basket français qui s'en va.
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Tony Parker - Euro 2013 - Finale France-Lituanie

Crédit: AFP

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