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GRAND-BORNAND - Quentin Fillon Maillet : "J’ai trouvé le truc qui me fait mettre les balles"

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 21/12/2019 à 19:03 GMT+1

GRAND-BORNAND – Le week-end magnifique se poursuit pour Quentin Fillon Maillet. Deuxième de la poursuite, le Français est en pleine confiance et veut profiter au maximum de sa réussite actuelle, qui en fait un vrai candidat (3e) au gros globe de cristal.

Quentin Fillon Maillet, 2e de la poursuite du Grand Bornand - 21/12/2019

Crédit: Getty Images

"Je ne pouvais pas faire mieux". Troisième à l’issue du sprint, Quentin Fillon Maillet a tout donné à l’occasion de la poursuite du Grand Bornand pour tenter d’aller décrocher la 3e victoire de sa carrière. Mais le Français a finalement dû se contenter de la 2e place, sans aucun regret. "C’était vraiment la course parfaite pour moi, estime t-il. Je suis à 30/30 au tir depuis le début de la semaine, avec un temps correct sur le ski… Johannes (Boe) était plus fort que moi tout simplement. Mais je suis très content de la manière". La manière, c’est notamment ce 100% au tir ce week-end.
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Fillon Maillet parfait au tir, Boe intouchable : les temps forts de la poursuite

Que ce soit au couché ou au debout, lors du sprint vendredi ou de la poursuite samedi, Fillon Maillet n’a pas raté la moindre cible. La conséquence d’une approche mentale du pas de tir différente. "Je pense que j’ai trouvé le petit truc qui me fait mettre les balles, explique-t-il au micro de la chaine L’Equipe après la course. Je ne sais pas trop ce que c’est, la motivation peut-être. C’est surtout l’approche mentale du pas de tir. Je n’ai pas eu de crainte d’arriver sur le tir et de me dire "Qu’est-ce que je fais si je rate une balle ? ". Au contraire, c’était plus "Qu’est-ce que je fais pour les mettre ? "". Un calme et une approche qui lui auront permis de réussir l’un des quatre 20/20 au tir ce samedi.
Avoir trois secondes à rattraper plutôt qu’un tour de pénalité
Même l’ambiance extraordinaire qui règne au Grand-Bornand ce week-end n’a pas réussi à sortir le Français de sa concentration. "Je savais complètement que ça allait crier au moment de mon tir mais c’est quelque chose que j’avais pris en compte dans mon schéma, avoue t-il. Et puis, il faut voir le bon côté. Le public était vraiment extraordinaire, c’était que bonheur. Ça faisait presque mal aux oreilles…" Le Tricolore était tellement concentré qu’il aura (presque) fait douter Johannes Boe : "Il (Fillon Maillet) a fait une fantastique course, estime le Norvégien. J’ai fait une faute au premier tir et j’ai utilisé beaucoup d’énergie sur le second tour pour aller le chercher. Après j’ai fait trois tirs impeccables. Ce n’est pas rassurant de voir Quentin à zéro (faute)… mais je pensais que ce serait plus dur que ça ne l’a été."
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Tarjei Boe, 4e de la poursuite du Grand Bornand, en tête de course devant Quentin Fillon Maillet (2e de la course) et Johannes Boe (vainqueur) - 21/12/2019

Crédit: Getty Images

Être à la lutte avec l’intouchable Johannes Boe est rare. Cette performance a de quoi survolter n’importe qui et le pousser à en faire plus, à en faire trop. Mais pas Quentin Fillon Maillet, suffisamment lucide pour jouer avec son adversaire sans prendre trop de risques. Le jeu n’en valait pas la chandelle. "Que je mette deux secondes de plus ou j’en mette deux de moins que les autres, le but c’était vraiment de faire le plein, raconte le Français. On voit aujourd’hui Tarjei (Boe) qui sort des balles au dernier tour, une ou deux je ne sais plus, mais c’est à ce moment-là qu’il perd la course. Il vaut mieux tenter de rattraper les trois secondes perdues au tir que de tirer trop vite et devoir faire un tour de pénalité." Evident et pourtant si difficile. C’est là que le Tricolore aura vraiment été grand ce samedi. Une fois de plus.
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