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La France prend la 2e place du relais derrière la Norvège

Maxime Ducher

Mis à jour 12/12/2020 à 13:24 GMT+1

HOCHFILZEN - Comme à Kontiolahti la semaine dernière, la France a pris la deuxième place du relais de Hochfilzen de Coupe du monde. Anaïs Bescond, Julia Simon, Justine Braisaz-Bouchet et Anaïs Chevalier-Bouchet ont fini derrière la Norvège menée par Karoline Knotten, Ingrid Tandrevold, Tiril Eckhoff et Marte Olsbu Roeiseland. La Suède, victorieuse en Finlande, termine 3e. L'Allemagne est 4e.

Anaïs Chevalier-Bouchet lors du sprint de Kontiolahti

Crédit: Getty Images

Les courses collectives ne sont pas les individuelles et la France a une nouvelle fois brillé. Déjà deuxièmes lors du relais de Kontiolahti, les Françaises ont renouvelé l'expérience en montant une nouvelle fois sur la deuxième marche du podium, ce samedi, du relais d'Hochfilzen. Les Bleues ont pourtant été dans le dur pendant très longtemps avant de revenir. Devant, la Norvège a fait cavalier seul durant toute la fin de course pour renouer avec la victoire après leur déconvenue de la semaine dernière. La Suède a finalement pris la dernière place sur la boîte au terme d'un sprint remporté par Elvira Oeberg face à l'Allemande Denise Herrmann.
Tout paraissait mal engagé pour les Tricolores, au lendemain d'une nouvelle course individuelle sans podium. Dès le premier relais, Anaïs Bescond a flirté avec l'anneau de pénalité à deux reprises, en piochant ses trois balles sur le tir couché et sur le debout. A l'inverse, les trois autres nations favorites, la Norvège, la Suède et l'Allemagne, s'envolaient en tête de course, mettant les Bleues à près d'une minute après un seul passage. Il fallait donc compter sur Julia Simon, absente sur le premier relais de la saison mais 6e du sprint vendredi, pour effectuer une remontée extraordinaire et replacer les Bleues dans la course.
La biathlète des Saisies a alors entamé son retour dans le Top 15, profitant notamment d'une hécatombe sur le tir debout à l'avant -Norvège et Allemagne ont tourné sur l'anneau de pénalité- avant de transmettre la lourde tâche à Justine Braisaz-Bouchet. La troisième relayeuse tricolore a parfaitement rempli son rôle, en signant le meilleur temps de ski de son groupe, pour remettre la France sur un impensable podium provisoire. Alors que la Norvège s'échappait seule vers sa première victoire de la saison en relais.

Les Norvégiennes sont de nouveau les patronnes

La lutte pour le podium a alors mis à l'épreuve la France, l'Italie et l'Allemagne. Ces trois nations ont tiré profit d'un craquage inattendu de l'actuelle numéro 1 mondiale, Hanna Oeberg, en méforme depuis son arrivée en Autriche. La Suédoise a commis beaucoup trop d'erreurs et a vu la porte du podium se refermer provisoirement. Anaïs Chevalier-Bouchet a réalisé un dernier relais très solide, en ne craquant pas sur le dernier tir face à Denise Herrmann et...Elvira Oeberg, auteure d'un formidable retour et finalement 3e à l'arrivée. A l'avant, Marte Olsbu Roeiseland a fini le travail pour la Norvège (Karoline Knotten, Ingrid Tandrevold, Tiril Eckhoff) en s'imposant en solitaire, rappelant que les Scandinaves avaient raflé tous les relais féminins la saison dernière.
Les Norvégiennes ont donc retrouvé leur rang et Tiril Eckhoff, 2e du sprint, ainsi que Marte Olsbu Roeiseland, 4e, ont montré qu'elles seront de sérieuses concurrentes à la victoire sur la poursuite de dimanche. Quant aux Françaises, le résultat est inespéré au vu du début de course, mais le point noir de cette entame de saison (la maladresse au tir) n'a toujours pas été évacué. Il faudra encore compter sur les échecs des autres nations lors des prochains relais si les Bleues ne corrigent pas rapidement le tir.
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