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Nos paris pour l’année 2020 du galop

Grand Prix

Publié 31/01/2020 à 15:14 GMT+1

Comme l’an passé, Eurosport.fr propose ses six paris pour l’année 2020 du galop. Une Reine Enable retrouvée? Une Cravache d’or passionnante? Du spectacle dans les grandes courses? La rédaction se jette à l’eau.

Nos paris pour l’année 2020 du galop

Crédit: Eurosport

Les premiers grands rendez-vous galop de l’année n’auront lieu qu’en avril mais tout se prépare de longues semaines en avance. Alors Eurosport.fr se lance six paris plus ou moins osés pour l’année 2020.
Enable remportera-t-elle un troisième Qatar Prix de l’Arc de Triomphe? NONTout le monde hippique en rêve forcément. Terminer sa carrière avec un troisième Arc de Triomphe, un record, serait un moment d’émotion rare. Mais La Reine ne sera pas seule. S’il est encore difficile de juger le niveau des Pur-sang de trois ans qu’on ne reverra en course qu’en mars-avril, certains galopeurs de quatre ans arriveront avec des ambitions à l’image de Sottsass et Japan, trois et quatrième l’an passé. Nous répondons non à ce pari car, à six ans, la tâche sera encore plus compliquée qu’à cinq ans mais nous avons hâte de la revoir en piste en fin de printemps ou début d’été. L’an dernier, elle n’avait repris la compétition le 6 juillet à Sandown.
Pinatubo restera-t-il invaincu en 2020? NONInvaincu en six sorties, Pinatubo sera l’une des attractions de l’année 2020. Le protégé de Charlie Appleby a éclaboussé le monde des courses de son talent en remportant deux Groupes 1 au cours de l’automne. Néanmoins, il n’a pas encore rencontré deux autres invaincus: Earthlight et Victor Ludorum qui courent également pour la casaque Godolphin. La deuxième incertitude réside dans sa capacité à tenir la distance, lui qui n’a jamais couru au-delà de 1.400m. Le fils de Shamardal est de la trempe des champions mais le voir invaincu fin 2020 serait une performance exceptionnelle. Pas impossible, mais le pari est trop risqué pour nous.
Maxime Guyon restera-t-il sur le podium de la Cravache d’or en 2020? OUIAprès une année 2019 marquée par un premier sacre au classement de la Cravache d’or, il sera logique de voir Maxime Guyon «lever le pied». On ne devrait plus revoir le jockey numéro un de la casaque Wertheimer & Frère sur les petits hippodromes de province à la recherche d’indispensables victoires. Pas descendu du podium depuis 2009 (1er en 2019, 6 fois deuxième et 4 fois troisième), il devrait toutefois y demeurer en décembre prochain. Pour autant, d’autres jockeys ont aussi de très hautes ambitions à l’image de Cristian Demuro, Mickael Barzalona ou encore Théo Bachelot. Ces trois-là voudront bousculer l’ordre établi depuis de nombreuses années et donc le trio Soumillon-Boudot-Guyon. Nous prions donc oui en comptant sur une belle année de la casaque bleue et blanche Wertheimer.
Christophe Soumillon fera-t-il mieux qu’en 2019 au niveau Groupe 1? OUIL’année de «transition» de Christophe Soumillon a accouché d’une belle saison avec quatre Groupes 1 à l’étranger (Meydan, Hong Kong et Japon) et un en France (Prix Saint Alary). Les objectifs changent en 2020. Steve Obry, son agent, l’a dit sur Eurosport.fr, l’envie de regagner un classique est énorme, tout comme d’offrir un dernier beau sacre à Alain de Royer Dupré, le célèbre entraîneur des Aga Khan. Nous répondons donc oui à ce pari d’autant que le plus français des jockeys belges va continuer à effectuer des allers-retours à l’étranger, aux Émirats arabes unis cet hiver et peut-être en Angleterre. Souhaitons que des bons Pur-sang de trois ans se déclenchent et qu’il continue d’avoir des montures de prestige parées des casaques bleue de Godolphin et vert-rouge de l’Aga Khan.
Alain de Royer Dupré va-t-il boucler sa carrière avec un Groupe 1 ? OUIAlain de Royer Dupré aura à cœur de réussir au mieux sa fin de carrière. En 2019, il a obtenu un succès de prestige à l’occasion du Prix Saint-Alary (Gr.1) avec Siyarafina. Pour cette année, il est difficile de prévoir qui a le potentiel de s’imposer au plus haut niveau. Alain de Royer Dupré fera débuter ses meilleurs chevaux à partir de mars ou avril. La belle histoire serait celle de Zaykava. Fille de Zarkava, lauréate du Prix de l’Arc de Triomphe en 2008, elle est une sœur utérine de Zarkallani et Zarak. Son père Siyouni est également un lauréat de Groupe 1. Zaykava descend donc d’une famille royale. Reste à savoir si elle pourra imiter ses parents. Du côté des sujets de deux ans ayant couru en 2019, Syrdarya a dévoilé un bon potentiel pour ses débuts victorieux à Compiègne. La sœur utérine de Siyarafina tentera de faire aussi bien qu’elle et d’offrir un succès de prestige à son entraîneur. Pour sa dernière année, Alain de Royer Dupré devrait remporter au moins un Groupe 1, sûrement avec Christophe Soumillon qui souhaitera lui offrir la plus belle des sorties.
Kew Gardens va-t-il de nouveau dominer Stradivarius en 2020? OUIKew Gardens a probablement trouvé sa voie dans les courses de longue distance. Lauréat de la Champions Long Distance Cup (Gr.2) à Ascot, le protégé d’Aidan O’Brien avait devancé d’un nez Stradivarius. Après avoir été un instant dominé, le fils de Galileo était revenu dans les derniers mètres lui subtiliser l’avantage. À cinq ans, il fait figure d’étoile montante dans ce registre. Pour Stradivarius, le poids des années devrait commencer à se faire sentir. Kew Gardens peut aussi bien courir à grand train qu’attendre. La Gold Cup est l’objectif annoncé par Aidan O’Brien aux médias britanniques. Le match s’annonce donc splendide mais Kew Gardens est largement capable de devancer Stradivarius une fois dans l’année.
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