Zarkash, poulain au sang royal, n'aura pas eu le temps de prétendre à un trône
Publié 23/10/2014 à 16:27 GMT+2
Malheur sur les pistes des Aigles hier matin. Zarkash, fils des extraordinaires pur-sangs Zarkava et Sea The Stars, s'est fracturé un membre lors d'une session d'entraînement. On aura pas eu le temps de lui dire bonjour qu'il faut déjà lui dire Adieu.
C'est rare, mais ça arrive. Le risque zéro n'existe pas, malgré les précautions. Même au calme, sous la brume, entraîné par le doux chants des oiseaux, le drame peut arriver. Zarkash, célèbre prince qui attendait son jour, est mort. Il n'aura pas foulé le temple Longchamp, que ses parents ont doré de leurs foulées étincelantes. Il ne nous aura même pas montré son museau, célèbre inconnu. Sa grande soeur Zerkaza a manqué à nos yeux, partie poulinière, reposant sa fortune sur un pedigree rouge et vert incomparable. C'est à son tour de nous abandonner. Trop vite, dans la douleur et l'écoulement des larmes. Il avait trois ans, il était encore inédit. Personne ne sait ce qu'il serait devenu, l'an prochain. Il a vécu les grandes épreuves de son âge confortablement blotti dans la paille de son boxe, il rejoint maintenant les bras de morphée, joints pour l'éternité.
Zarkash, fils de deux soleils. Zarkava, l'unique, l'invincible, remportait à deux ans le Prix Marcel Boussac pour sa deuxième sortie seulement. L'année suivante, ce n'était que démonstration d'un génie incontrôlable. Première de la Poule d'Essai des Pouliches, première du Prix de Diane. A l'automne, elle franchissait le poteau du Qatar Prix Vermeille en tête, le 05 octobre 2008, ce furent les étoiles qu'elle décrocha lors d'un fantastique Qatar Prix de l'Arc de Triomphe. Elle, et son équipe. Christophe Soumillon, qui resta en selle jusqu'au bout. Alain de Royer-Dupré, qui, de ses jumelles, décela le talent. Son Altesse Aga Khan, qui grâce à la passion, sublimait son élevage, toujours plus brillamment.
Son père, Sea The Stars, quatrième pour ses débuts de jeune pur-sang au Curragh, ne laissa plus jamais disparaître la lumière. Vainqueur de groupe 2 en fin d'année de deux ans, il remportait les 2000 guinées de Newmarket pour sa rentrée. Puis le derby d'Epsom, sans avoir l'air d'y toucher. Il aurait pu s'arrêter là, et revenir en septembre. Pas besoin de repos, quand on est touché par la grâce. Victorieux dans les Coral-Eclipse Stakes. Dominant dans les Juddmonte International Stakes. Prodigieux dans les Irish Champion Stakes. Époustouflant dans le Qatar Prix de l'Arc de Triomphe. Un an seulement après sa belle. Youmzain restait accroché à son rôle de témoin de mariage. Un mariage aujourd'hui bien endeuillé.
Son père, Sea The Stars, quatrième pour ses débuts de jeune pur-sang au Curragh, ne laissa plus jamais disparaître la lumière. Vainqueur de groupe 2 en fin d'année de deux ans, il remportait les 2000 guinées de Newmarket pour sa rentrée. Puis le derby d'Epsom, sans avoir l'air d'y toucher. Il aurait pu s'arrêter là, et revenir en septembre. Pas besoin de repos, quand on est touché par la grâce. Victorieux dans les Coral-Eclipse Stakes. Dominant dans les Juddmonte International Stakes. Prodigieux dans les Irish Champion Stakes. Époustouflant dans le Qatar Prix de l'Arc de Triomphe. Un an seulement après sa belle. Youmzain restait accroché à son rôle de témoin de mariage. Un mariage aujourd'hui bien endeuillé.
Zarkar, que Zarkava a eu avec Galileo, est né en 2012. Il s'entraîne chez Alain de Royer-Dupré, en attendant l'ouverture officielle des stalles de départ.
Un petit mâle par Dubawi fêtait le mois dernier ses 1 ans et demi.
En mars naissait le dernier de la fratrie. Un petit bonhomme, haut comme trois pommes. Alezan, les chaussettes dressées sur les pâturons. Le nez tout blanc, la pelote grosse comme mon poing.
Et puis ce sera Frankel, pour la continuité. L'espoir, toujours l'espoir.
Un petit mâle par Dubawi fêtait le mois dernier ses 1 ans et demi.
En mars naissait le dernier de la fratrie. Un petit bonhomme, haut comme trois pommes. Alezan, les chaussettes dressées sur les pâturons. Le nez tout blanc, la pelote grosse comme mon poing.
Et puis ce sera Frankel, pour la continuité. L'espoir, toujours l'espoir.
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