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Froome ne perdra pas une éventuelle victoire, assure le patron du Giro

ParAFP

Publié 03/05/2018 à 17:16 GMT+2

TOUR D'ITALIE 2018 - Dans l'oeil du cyclone depuis son contrôle anormal et son choix de s'aligner sur le Giro, Christopher Froome a reçu la confirmation de la part du patron du Tour d'Italie qu'il ne perdrait pas son éventuelle victoire en cas de sanction.

British cyclist Chris Froome of Team Sky gives a press conference in Jerusalem on May 2, 2018

Crédit: Getty Images

Le directeur du Giro Mauro Vegni a déclaré jeudi être certain que Chris Froome, en cas de triomphe dans le Giro, ne perdrait pas son bien même si le Britannique était ensuite sanctionné pour un contrôle "anormal".
"On ne saura qu'à Rome (à l'arrivée du Giro le 27 mai) s'il en sortira vainqueur", a déclaré Vegni en conférence de presse à la veille du départ à Jerusalem, soulignant s'être entretenu avec le président de l'UCI David Lappartient sur l'incidence de la décision finale. "En tout cas, il (Lappartient) a clairement dit que si Froome remportait le Giro alors cette victoire resterait sienne", a insisté le patron du Giro.
Vegni a dit à Lappartient que, en cas de sanction, celle-ci devrait intervenir au moment de la décision et pas au moment du contrôle anormal à la Vuelta. "Il (Lappartient) s'est montré ouvert à notre raisonnement et, en quelque sorte, m'a fait savoir que ce ne serait pas un problème pour le Giro".
L'organisateur italien ne veut clairement pas revivre l'épisode similaire de 2011 lorsque Alberto Contador a remporté le Giro pour être ensuite détrôné pour contrôle positif au clenbutérol avant l'épreuve italienne.
Le cas de Froome est connu, mais ses conséquences restent incertaines. Le contrôle, en date de septembre, montre un taux de salbutamol (anti-asthmatique pouvant avoir des effets anabolisants) très supérieur au plafond autorisé. L'affaire est en cours d'instruction et la décision du tribunal antidopage de l'UCI (Union cycliste internationale) est espérée en juin. "La logique voudrait que s'il devait être condamné, dans cette hypothèse-là, les classements obtenus entre les deux (dates du contrôle et de la sanction) devraient être enlevés", a déclaré dernièrement le président de l'UCI, le Français David Lappartient, à la RTS (radio suisse romande).
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