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Gand-Wevelgem : Peter Sagan s'impose au sprint devant Elia Viviani et Arnaud Démare

Alexandre Coiquil

Mis à jour 25/03/2018 à 20:04 GMT+2

GAND-WEVELGEM - Et de trois pour Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) ! Comme en 2013 et 2016, le Slovaque a remporté la classique belge. Il a su imposer sa puissance au sprint pour devancer sur la ligne Elia Viviani (Quick-Step) et Arnaud Démare (Groupama-FDJ). Le Français signe une nouvelle troisième place après celle obtenue sur Milan-SanRemo. Christophe Laporte (Cofidis) a, lui, fini quatrième.

Peter Sagan lors du sprint de Gand-Wevelgem.

Crédit: Getty Images

Il ne faut jamais enterrer Peter Sagan. Jamais. Attendu au tournant après son mauvais début de saison et son raté complet survenu vendredi lors du Grand Prix E3 à Harelbeke, le Slovaque est allé chercher son deuxième succès de la saison avec autorité, lors de Gand-Wevelgem. Plus rapide que ses rivaux sur les routes flandriennes, le champion du monde a dominé Elia Viviani (Quick-Step), Arnaud Démare (Groupama-FDJ) et Christophe Laporte (Cofidis) sur la ligne après un superbe sprint. Invincible dans ce final de Gand-Wevelgem, Sagan a signé son plus grand succès en 2018 et pris date pour le Tour des Flandes qui se déroulera dans une semaine jour pour jour.
Sagan et Gand-Wevelgem c'est une histoire qui marche. Double vainqueur en 2013 et 2013, le leader de la formation Bora-Hansgrohe a rejoint au palmarès les quatre coureurs qui comptent trois succès depuis que la course est ouverte aux professionnels : trois Belges (Rik Van Looy, Eddy Merckx et Tom Boonen) et un Italien (Mario Cipollini). Il est même passé devant Merckx dans le tableau s'honneur de la course grâce à un podium supplémentaire. Sagan sur la semi-classique c'est donc trois sacres et six podiums. Une emprise énorme.

Une course cadenassée

Il n'y a pas eu une bagarre énorme sur les routes flandriennes dimanche. Incapables de sortir du groupe des favoris dans le final de la course, les spécialistes des Flandriennes n'ont jamais réussi à jouer leur carte personnelle et laissé les sprinters s'expliquer à nouveau. Ni Philippe Gilbert, qui a forcé les choses lors du dernier passage sur le mont Kemmel, ni Greg Van Avermaet, muselé, n'ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Tenant du titre, le Belge n'a jamais pu profiter du gros travail de ses coéquipiers Stefan Küng et Michael Schar. D'autres costauds comme Jasper Stuyven (Trek) et Sep Vanmarcke (EF Education First-Drapac) ont montré les muscles aussi, mais sans succès.
Le sort de cette édition 2018 s'est, lui, joué lors du dernier passage dans le Mont Kemmel où les favoris ont tous pris la poudre d'escampette et laissé les coureurs plus faibles et malchanceux derrière (Alexander Kristoff piégé, Tony Gallopin pris dans une chute à 48 kilomètres de l'arrivée). A la sortie de la dernière difficulté du jour, un énorme groupe de 23 hommes, où figuraient la plupart des prétendants au succès et une poignée de coéquipiers, a fondu sur l'échappée du jour, reprise à hauteur d'Ypres à 17 kilomètres du terme.
Cadenassée, la fin de course n'a rien proposé de plus qu'une observation générale et des mots doux entre Sagan et ses rivaux qui n'ont pas voulu collaborer avec lui. La suite, on la connaît, c'est Sagan qui a pris son mal en patience et fait jouer sa vitesse lors du dernier kilomètre. Il était le plus complet. Plus que jamais, cette course lui correspond.
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