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Paris-Nice aura bien lieu

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/02/2007 à 15:00 GMT+1

Paris-Nice aura bien lieu du 11 au 18 mars malgré les menaces de l'UCI, a confirmé Christian Prudhomme tout en présentant le parcours de l'épreuve, mardi, à Nanterre. "Nous nous préparons à organiser Paris-Nice quoi qu'il arrive, en respectant les textes

L'UCI s'oppose à ASO sur la non-invitation de l'équipe belgo-suédoise Unibet.com bien qu'elle soit titulaire d'une licence ProTour, un circuit que les organisateurs des grands tours refusent d'intégrer depuis son lancement fin 2004. Aux côtés de Patrice Clerc, président d'ASO, Christian Prudhomme a précisé que les vingt équipes retenues -les 19 premières en date du ProTour et la formation Agritubel- avaient fait part de leur venue avant que le conflit avec l'UCI éclate au grand jour. "Beaucoup nous l'ont confirmée verbalement depuis", a ajouté le directeur du Tour.
"La participation à nos courses est optionnelle, a renchéri Patrice Clerc. Mais, une fois qu'une équipe a fait part de sa venue, il faudrait qu'elle ait une raison valable pour changer d'avis. Sinon, je considèrerai qu'elle a plusieurs paroles et c'est difficile de travailler avec des gens qui ont plusieurs paroles". A propos d'Unibet.com, parrainée par une société de paris en ligne, Christian Prudhomme a souligné le nécessaire respect de la loi française (sur la prohibition des loteries): " On ne les invitera pas davantage sur les épreuves françaises ." Ce qui équivaut d'ores et déjà à écarter cette formation du prochain Tour.
"Un parcours équilibré"
S'ils n'ont pas annoncé les détails de la participation (Boonen, Dessel, Chavanel, Gilbert, Casar et McGee sont notamment attendus au départ d'Issy-les-Moulineaux), les organisateurs ont présenté le parcours d'une course qu'ils ont sauvée en 2002, alors qu'elle était menacée de disparition. "Sans ASO, il n'y aurait plus cette épreuve mythique", a eu beau jeu d'affirmer Christian Prudhomme en dévoilant la carte de la 65e édition.
Après le traditionnel prologue en banlieue parisienne et les deux premières étapes de plaine jusqu'à Limoges, la course -premier grand rendez-vous de la saison- oblique vers les reliefs du Cantal (étape à Maurs) et de la Lozère pour la seule arrivée au sommet, en surplomb de Mende, près de l'aérodrome. Suivent deux journées accidentées dans l'arrière-pays provençal, à Manosque (de retour après 34 ans d'absence) et à Cannes, puis la difficile dernière étape en boucle autour de Nice. "C'est un parcours équilibré qui offre moult possibilités pour les baroudeurs et les puncheurs", a résumé Christian Prudhomme, en notant avec satisfaction que l'écart entre les deux premiers à Nice, lors des trois éditions précédentes, n'avait jamais dépassé 15 secondes.
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