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L'heure des braves

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ParEurosport

Publié 11/04/2004 à 16:30 GMT+2

La 102e édition de Paris-Roubaix va se disputer dans une atmosphère troublée dimanche. Mais le peloton va tâcher d'oublier les affaires, le temps d'une journée. Et quelle journée ! Même si la météo s'annonce clémente, les pavés sont toujours là, garantiss

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Crédit: Eurosport

Quick Step veut sa revanche
Depuis une bonne décennie, les équipes de Patrick Lefevere sont les grandes spécialistes de Paris-Roubaix. Mais l'an passé, la formation Quick Step était passée à côté de son sujet, laissant la victoire à Peter Van Petegem. 2004 doit donc être l'année de la revanche. Avec son impressionnante armada, où figurent pas moins de six vainqueurs en puissance, la Quick Step a les moyens de ses ambitions. Tous les regards sont évidemment tournés vers Johan Museeuw, postulant à une quatrième victoire à trois jours de la retraite.
Mais son héritier désigné, Tom Boonen, vainqueur de Gand-Wevelgem cette semaine, est une deuxième option de choix. "Pour nous, le scénario parfait serait d'avoir un groupe de 15-20 coureurs devant dans le final avec cinq ou six membres de notre équipe. Parce que derrière Museeuw et Boonen, nous avons d'autres coureurs capables de se muer en leaders, comme Zanini, Knaven ou Hulsmans " estime le directeur sportif Wilfried Peeters. Quick Step est en tout cas assurément l'équipe à battre.
Où en est Van Petegem?
Tenant du titre, Peter Van Petegem est apparu en retrait la semaine passée sur le Tour des Flandres. Le Flamand manque de repères et de confiance en ce moment, mais il est impossible de l'écarter de la liste des favoris. D'autant qu'il peut lui aussi s'appuyer sur une équipe ultra-compétitive. Hoste, Marichal et surtout Leon Van Bon ont donné quelques garanties ces dernières semaines. De quoi rassurer le leader de la Lotto-Domo. Si ses jambes ne le trahissent pas, Van Petegem sera dans le coup jusqu'au bout, car son sens tactique et son sans-froid sont des atouts de poids sur une telle course.
Une horde d'outsiders
La 102e édition de l'Enfer du Nord s'annonce extrêmement ouverte sur le papier, dans la mesure où les favoris ont surtout caché leur jeu ces derniers temps. Chez US Postal, George Hincapie, transcendé par cette course qui a toujours échappé aux Américains, se présente à côté du Néerlandais Max van Heeswijk, autre prétendant valable de l'US Postal. Quant aux coureurs de CSC (Hoj, Hoffman, Sciandri), ils sont tous prêts à créer la surprise.
Le danger pourrait également venir aussi de l'équipe T-Mobile, trop heureuse d'avoir si bien entamé la campagne des classiques du Nord. Avec, au premier chef, l'Allemand Steffen Wesemann, vainqueur du Tour des Flandres dimanche dernier et ses soutiens habituels (Aldag, Ivanov, Nardello). L'Italie, qui compte trois succès dans la dernière décennie, veut croire en Dario Pieri (deuxième l'an passé) et Andrea Tafi, transparents jusqu'à présent. Gare également à Frank Vandenbroucke
Guesdon, sept ans après?
Il est le dernier Français à avoir triomphé des pavés de Paris-Roubaix. En 1997, Frédéric Guesdon avait causé une énorme sensation en surprenant tous les favoris, le tout à seulement 25 ans. Sept ans plus tard, il est toujours la principale (l'unique?) chance de victoire tricolore. Certes, l'effet de surprise ne joue plus en sa faveur depuis longtemps, mais le protégé de Marc Madiot se sent prêt à bondir sur la moindre opportunité. "Paris-Roubaix est une course tellement spéciale. Pour la tactique, on verra en fonction des évènements. Je crois que la course sera particulièrement ouverte cette année" estime-t-il.
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