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Magnus Backstedt (SUE/1er): "Je n'ai vraiment rien eu à déplorer durant cette journée. J'ai toujours été dans les bonnes roues, je n'ai même pas crevé. J'ai toujours dit que si je devais gagner une seule course dans l'année, ce serait celle-là. Mon plan était d'avoir un oeil en permanence sur Museeuw et d'être vigilant à l'endroit de Van Petegem et Wesemann. Au sprint, quand j'ai vu le trou sur la piste, ma seule idée était de passer. J'ai pris l'intérieur et je me suis remboursé de toutes ces années difficiles".

Tristan Hoffman (PB/2e): "J'ai été surpris d'être devant car nous n'avions pas fait beaucoup de courses à l'approche des classiques. Quand on s'est retrouvés à quatre, il n'y a pas eu de tricheries. Tout le monde a fait son travail. Au moment du sprint, je n'avais plus de jambes. C'est dommage, j'ai peut-être laissé passer la chance de ma vie".

Roger Hammond (GB/3e): "Aujourd'hui, je me sentais vraiment très fort. Quand Museeuw a attaqué, je l'ai contré. J'avais la pêche. Je crois qu'il a senti que j'étais dans un grand jour. J'ai peut-être fait un peu trop d'efforts que j'ai payés au moment du sprint".

Fabian Cancellara (SUI/4e): "Je suis heureux de terminer avec les meilleurs, mais déçu à la fois de ne pas monter sur le podium. Quand on arrive à 23 ans sur un vélodrome pour la gagne d'une coupe du monde, on ne sait pas trop quoi faire. J'étais cuit sur la fin. C'est pour cette raison que je n'ai pas fait un sprint correct. Cela me fait mal au coeur de ne pas être sur le podium, mais je reviendrai. Je sais désormais que je peux gagner Paris-Roubaix, et également le Tour de Flandres".

Johan Museeuw (BEL/5e): "Je me sentais vraiment très fort. J'ai crevé au pire moment. Juste avant, je pensais bien qu'en cas d'arrivée groupée, j'allais gagner au sprint. J'ai connu des grands moments dans cette classique: cela m'a donné beaucoup de bonheur. C'est pour cela qu'aujourd'hui, je suis un peu triste".

Frédéric Guesdon (FRA/18e): "Quand on ne gagne pas, c'est toujours une petite déception. Mais j'ai sans cesse été présent. Simplement dans le final, il m'a manqué la petite accélération au niveau du carrefour de l'Arbre. J'avais toujours bien couru jusque là, mis à part la traversée d'Arenberg qui était glissante. Il ne m'a pas manqué grand chose. Un peu de ressources durant la dernière accélération".

Christophe Mengin (FRA/25e): "J'ai pris l'initiative à Cysoing dans le but de préparer le terrain pour Frédéric Guesdon. J'avais également effectué beaucoup de travail dans Arenberg pour ramener le deuxième groupe sur le premier. Mais, globalement, je pense avoir signé le meilleur de mes Paris-Roubaix".

Andrea Tafi (ITA/43e): "La victoire de Magnus n'est pas une surprise. Nous avions beaucoup parlé samedi. Je savais qu'il irait au bout. Je croyais en lui. Il y a eu une course d'équipe formidable. Me concernant, je savais que je n'étais pas au maximum de ma condition en raison de mon infection. C'est pour cela que je lui ai dit: fais ta course. Mais je veux revenir, en pleine possession de mes moyens".

Sébastien Hinault (FRA/56e): "Il y a eu plusieurs chutes dans Arenberg. J'étais mal placé. Mais j'étais honnêtement un peu court. Je ne suis pas surpris par la performance de Backstedt: c'est une course qui lui correspond. Il a quand-même franchi un sacré palier depuis qu'il nous a quittés".