Un peloton entier s'attaque dimanche à la plus jolie folie du sport cycliste, Paris-Roubaix, la "reine des classiques" qui a pour premier prétendant le Suisse Fabian Cancellara au départ des 254 kilomètres, dont une partie en pavés plus ou moins archaïques (52,6 km). Départ à 10h30 à Compiègne.

Schar (BMC) sort du peloton. Il est à 20" de la tête de course et repousse le peloton à 10".

Après les échappés, le peloton est dans le secteur d'Hornaing (KM 170,5). Et c'est parti pour 3700m de pavés.

Cancellara n'a plus que 2 coéquipiers RadioShack à ses côtés. Ils reprennent la tête du peloton, mais cela n'augure rien de bon pour la fin de course.

C'en est fini des espoirs des poursuivants. Devant, O'Grady, en bon vieil expérimenté, en profite pour relancer l'allure.

Les poursuivants ont compris que ce serait vain. Le peloton va bientôt les reprendre avant de revenir sur les échappés.

Tous les coureurs sont dans le secteur de Pont Gibus. Les hommes de tête n'ont plus que 10" de marge sur leurs poursuivants et 20" sur le peloton.

Sept autres hommes sortent à leur tour. On trouve un coureur Cofidis (Petit), Cannondale (Koren), Lotto (Roelandts), IAM (Wagner), Orica (Keukeleire), FDJ (Bonnet), Astana (Bozic). Ils sont à 20" de la tête de course.

COMPOSITION DU GROUPE DE TETE : Clément Koretzky (Bretagne-Séché Environnement), Stuart O’Grady (Orica), Matt Hayman (Sky) et Gert Steegmans (Omega Pharma).

Plus que 40" de marge pour l'échappée. Un groupe de poursuivants s'est formé autour de Phinney.

Sortie d'Arenberg pour les fuyards, puis le peloton. Tous les favoris ont évité la catastrophe. Sylvain Chavanel, Turgot, Gaudin ou encore Ladagnous côté français sont bien placés.

Vandenbergh (Omega Pharma) roule en tête du peloton. Thomas commet une faute et se retrouve sur le bas-côté.

Le BMC en question est Taylor Phinney qui avait déjà tenté de sortir un peu plus tôt. L'Américain a déjà remporté la course chez les Espoirs en 2009 et 2010. Il roule fort et crée un écart sur le peloton où les premières crevaisons font des dégâts.

Avec 1'10" de retard, le peloton arrive à toute vitesse dans la trouée. Un BMC, suivi d'un coureur d'Argos, ouvre la voie.

Les quatre échappés abordent la trouée d'Arenberg (secteur 18), la portion pavée la plus difficile du jour. Le public est nombreux le long de la route.

Une stèle à sa mémoire figure à l'entrée de la Drève des Boules d'Hérin, le véritable nom de la trouée depuis 2008.

La trouée d'Arenberg, sans doute la difficulté la plus connue de Paris-Roubaix depuis son introduction en 1968. Située à proximité de Valenciennes, ce long passage pavé de 2400m traverse la forêt de Raismes en ligne droite, sur un faux plat légèrement descendant et remonte sur la fin. Jean Stablinski a été à l'origine de sa présence sur le tracé. Le champion du monde 1962 connaissait les lieux pour avoir travaillé sous la trouée en tant que mineur et au-dessus comme coureur.

Thor Hushovd a encore été victime d'un pépin mécanique. Et il repart pour recoller au peloton qui a repris Greipel.

Et si la surprise venait de Steve Chainel ? L'intéressé veut croire que Fabian Cancellara le craint. Mais avec humour.

Sur le secteur 19 en faux plat montant, Greipel voit le peloton revenir sur lui. Derrière, un coureur Blanco s'est retrouvé au sol. Le travail des Saxo Bank fait baisser l'écart : 1'45" d'avance pour l'échappée.

Le peloton arrive dans le secteur pavé d'Haveluy-Wallers (KM 149,5).

Deuxième l'an dernier derrière Tom Boonen, Sébastien Turgot (Europcar) veut encore faire bonne figure cette année.