Un peloton entier s'attaque dimanche à la plus jolie folie du sport cycliste, Paris-Roubaix, la "reine des classiques" qui a pour premier prétendant le Suisse Fabian Cancellara au départ des 254 kilomètres, dont une partie en pavés plus ou moins archaïques (52,6 km). Départ à 10h30 à Compiègne.

On trouve notamment Edvald Boasson Hagen et Geraint Thomas (Sky) ou encore Taylor Phinney (BMC). La RadioShack est obligée de réagir car le groupe compte 10" de marge.

Un groupe s'est détaché avant le secteur 23 à Vertain (KM 120).

Enfin du mouvement ! Les Orica-GreenEdge et les Sky passent à l'offensive.

Les coureurs arrivent dans la zone de ravitaillement, à Solesmes. Les Sky, Omega Pharme et BMC sont aux avant-postes.

Le secteur 24 propose désormais 1500m de pavés à Saint-Python.

Peloton groupé dans le secteur n°25 (Viesly-Qiévy). C'est reparti fort !

Stijn Vandenbergh (Omega) tente un coup avec Marcel Sieberg et Bert De Backer (Argos). Le trio compte une poignée de secondes d'avance.

Les coureurs entrent désormais dans le secteur pavé de Viesly à Qiévy (1800m). Plusieurs coureurs se retrouvent au sol dont Lars Bak.

Crevaison pour Demare et Stannard sur les pavés.

Place aux pavés et place aux chutes également ! Ian Stannard est le premier à se retrouver au sol. Le coureur de la Sky se relève et repart rapidement.

Le peloton fait son entrée dans le premier secteur pavé du jour, celui de Troisvilles. A l'approche de la petite bourgade du Cambrésis, la tension grimpe. "C'est la bagarre, un sprint permanent, pour être placé, raconte Martial Gayant, directeur sportif de la FDJ. Les coups de frein se multiplient. Des files entières essaient de passer sur les côtés". A la sortie du village, les coureurs découvrent enfin les pavés.

MOYENNE APRES DEUX HEURES DE COURSE : 47 km/h. Après une première heure à 50km/h, les coureurs ont parcouru 44,100km dans la 2e heure.

On voit encore le maillot Bretagne-Séché Environnement à l'avant. Florent Vachon initie le mouvement avec Debuschere (Lotto), Veelers (Argos), Kamyshev (Astana). Mais ils sont repris juste avant le premier secteur pavé.

Le ciel est toujours bleu au-dessus des coureurs. Pas de vent à signaler non plus sur le secteur pavé de Troisvilles qui est en vue. (Photo Twitter Saxo Bank)

"C’est un handicap pour l’équipe de ne pas avoir Tom, mais ça ne change pas grand-chose pour moi", explique Chavanel. "Je n’ai jamais été bloqué par personne, j’ai toujours couru libéré. Après, courir pour la Quick Step, qui est une équipe expérimentée dans ce genre d’épreuve, avec des coureurs qui l’ont déjà gagnée quatre fois comme équipiers, ça rassure."

"Mon objectif est de courir un Paris-Roubaix sans problème pour une fois et de pouvoir enfin exprimer tout mon potentiel. Je n’ai jamais gagné de grande classique. Paris-Roubaix est bien sûr une course spéciale, un monument du cyclisme. Bien sûr qu’on rêve de gagner une course comme celle-là. J’espère vraiment pouvoir donner mon maximum", a-t-il confié à la veille de la course.

Sylvain Chavanel porte aujourd'hui le dossard n°1 en l'absence du vainqueur sortant, son coéquipier Tom Boonen. Et le Français d'Omega Pharma espère bien y faire honneur, lui qui n'a jamais fait mieux qu'une huitième place sur Paris-Roubaix (2009).

Sans surprise, Benoît Jarrier est rapidement repris par le peloton.

Les coureurs de Bretagne-Séché Environnement sont déchaînés aujourd'hui. Après Koretzky et Le Montagner, c'est au tour de Benoît Jarrier de sortir du peloton. Mais il est bien seul pour espérer réussir quelque chose.

Toujours de l'animation au sein du peloton où les équipes qui ont raté la première échappée du jour (Sky, Blanco, Cofidis, NetApp, BMC notamment) se verraient bien tenter leur chance avant le premier secteur pavé.

Fin de l'échappée.