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Nouvelle polémique autour de Bouhanni, Cofidis vole à sa rescousse

Christophe Gaudot

Mis à jour 30/08/2018 à 12:43 GMT+2

VUELTA 2018 - Accusé d'un coup sur la voiture de son directeur sportif, Nacer Bouhanni a reçu le soutien de l'équipe Cofidis qui a démenti la colère de son sprinteur et parle d'un simple "ravitaillement irrégulier".

Nacer Bouhanni

Crédit: Getty Images

Nacer Bouhanni et Cofidis se seraient bien passés de cette mauvaise publicité. Dans le rapport du jury des commissaires du soir de la cinquième étape mercredi, Nacer Bouhanni était mentionné. Le sprinteur français a écopé de 100 francs suisses (environ 85 euros) d'amende et 20 secondes de pénalité pour "poussée contre un véhicule". Le site espagnol As, rapportait alors que Bouhanni aurait eu une dispute avec son directeur sportif, Jean-Luc Jonrond, et aurait donné un coup dans la voiture de l'équipe.
Ce jeudi matin, Nacer Bouhanni, Jean-Luc Jonrond et l'équipe Cofidis, via un communiqué, ont tenu à démentir ces informations. "Pourquoi tenter de me faire passer pour le mauvais garçon que je ne suis pas ?" a d'abord réagi le coureur sur son compte Twitter. "Aucun coup porté sur ma voiture de sa part, ce sont des affabulations et rien de plus", lui a répondu Jean-luc Jonrond.
L'union fait la force
Pour apporter un soutien plus important encore à son coureur avec qui les relations sont tendues depuis le début de saison, Cofidis a publié un communiqué dans la matinée : "L’union fait la force. Cofidis Solutions Crédits et Nacer Bouhanni sont plus que jamais décidés à montrer leur volonté commune de gagner une étape sur La Vuelta après l’article mensonger publié ce jour par le quotidien espagnol AS, écrit l'équipe. [...] Souffrant d’un coup de chaud, Nacer Bouhanni a, malgré tout, réussi à rentrer dans les délais impartis par le règlement et sans jamais faire preuve d’une attitude agressive à l’égard de son dirigeant ni même de la voiture".
Selon Cofidis, Nacer Bouhanni a simplement été sanctionné pour un "ravitaillement irrégulier". "C’est vrai que je me suis peut-être un peu trop accroché au bidon tendu par mon directeur sportif mais je n’ai pas eu d’altercation avec mon directeur sportif", explique de son côté le coureur. Si Cofidis et Bouhanni veulent remporter une étape, ils ont une belle occasion ce vendredi entre Huércal-Voera et San Javier Mar Menor. Une bonne occasion d'éteindre le feu né de cette polémique.
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